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02 avril 2018

L'embrasement du monde est consigné dans les archives de l'humanité




La suite et la conclusion de ces 2 précédents articles :

-Le cycle du basculement des pôles dans les archives de l'ancienne Égypte

-Le cycle du basculement des pôles dans les archives de l'ancienne Égypte - Seconde partie




Grâce au témoignage des anciens égyptiens on a pu déterminer, qu'à intervalles réguliers le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient causant non pas une mais 2 inondations universelles successives (Solon). Nous avons également vu que selon le témoignage consigné par Platon, à ces inondations s'ajoutait une destruction du genre humain par le feu.

Les choses sont ainsi faites que les conditions qui autorisent la survie à l'un des cataclysmes  entraînent la mort lorsque survient l'autre.

La grande inondation consécutive au débordement des océans et des fleuves élimine ceux qui n'habitent pas dans les hauteurs. Ensuite vient la destruction par le feu qui n'épargne que ceux qui pourront se réfugier dans la fraîcheur des mers et des fleuves.

Et d'un autre côté, les habitants des hauteurs survivent aux inondations mais périssent par le feu tandis que ceux qui vivent au bord de l'eau survivent à la destruction par le feu mais périssent sous les flots.

On peut en conclure que selon les enseignements des anciens égyptiens, le résultat des 2 cataclysmes combinés est imparable et se solde par la destruction quasi complète du genre humain. À chaque cycle, la civilisation doit renaître à partir des groupes de survivants. Ceux ci régressent et sans les institutions adéquates, même le souvenir de la catastrophe finira par s'estomper et au bout de quelques générations, elle finira par devenir un mythe.

Tel est le sens des paroles que le prêtre égyptien adressa à Solon : Athénes était une civilisation florissante à l'époque d'un de ces déluges il y a 12 900 ans, mais ensuite elle s'effondra et les grecs devinrent un peuple d'enfants qui ont tout oublié de leur gloire passée.

À l'issue de chaque cycle, la grande catastrophe qui remet les compteurs à zéro peut donc principalement se résumer  à des inondations et à une canicule meurtrière auxquelles  il faut rajouter dixit le prêtre égyptien du temple de Sais "des milliers d’autres causes provoquant des catastrophes moins importantes."

En comparant ces infos avec d'autres mythes de fin du monde recensés à travers le monde, il est aisé d'observer des recoupements.

Ainsi les mayas appellent "Soleils", les âges du monde correspondants à l'intervalle de temps entre chaque grande catastrophe. Et par le passé, il y en eu 4. Il y eu un soleil de l'Eau, un soleil du tremblement de terre, soleil du Cyclone et un soleil du Feu. Nous vivons actuellement l'ère du cinquième soleil qui se terminera peu après l'arrivée du Dieu Bolon Yocté depuis la constellation d'Orion.





Selon les archives des Chichimèques, un ancien peuple du Méxique . Le Soleil de l'Eau fut le premier âge qui se termina par un déluge qui fit périr presque toutes les créatures. Le Soleil  du Tremblement de terre fut anéanti par un séisme terrifiant qui fendit la terre en divers endroits et renversa les montagnes. Le Soleil du Cyclone fut détruit par un cyclone cosmique. Le Soleil du Feu fut l'âge qui disparut sous une pluie de feu.

Fait très important, selon  Francisco López de Gómara, un prêtre espagnol qui fut au service des conquistadors, tous les quatre éléments jouèrent un rôle au moment de chaque catastrophe. Et si le déluge, le cyclone, le tremblement de terre et le feu donnèrent leur nom à un cataclysme différent, ce fut à cause de la prédominance de l'un d'eux dans ces bouleversements.

Le fait que ce  mythe soit enraciné parmi toutes les populations indiennes de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord plaide pour une catastrophe globale.

C'est ainsi que l'on retrouve le même récit chez les Aztèques, il décrit là aussi comment un des âges passés de l'humanité s'est terminé par une fournaise ardente suivie par une grande inondation, on remarquera la description de ce qui semble être une comète :

"A cette époque, tout fut détruit par une pluie de feu tombant du ciel et un déluge de lave. Toutes les maisons furent brûlées. Les hommes furent changés en oiseaux pour survivre à la catastrophe."

"L'étoile filante" et "la flèche de feu" allumèrent l'incendie sur la terre : "On ne voyait qu'une marée de flammes ; les roches brûlaient, le sol brûlait, tout brûlait ; la fumée s'élevait en colonnes, en énormes volutes ; les flammes, avec des gerbes d'étincelles, montaient vers le ciel rougeoyant.

Le grand incendie faisait rage, grondait sur toute la terre, brûlait les rocs, la terre, les arbres, les gens, brûlait tout. Alors l'eau se rua, elle se rua comme des milliers de rivières, recouvrit la Terre et éteignit le feu en déferlant vers le Sud. Elle s'élevait à la hauteur des montagnes".

Pour la mythologie chinoise, même récit, mêmes événements : "Sous le règne de Yao, dit-on, eut lieu un prodige : pendant dix jours, le soleil ne se coucha pas, les forêts brûlèrent et tout le pays fut inondé."

Une immense vague "qui montait jusqu 'au ciel" s'abattit sur la terre chinoise. "Les eaux se ruaient à l'assaut des hautes montagnes, et les collines étaient invisibles."L'empereur Yao est né en l'an -2324 av JC. Son histoire nous est parvenue grâce au livre du marquis de Fortia d'Urban "Histoire Antédiluvienne de la Chine". L'année du grand cataclysme y est fixé en l'an -2298 avant notre ère.

Après les civilisations pré-précolombiennes, après l'Égypte, après la Chine, terminons ce rapide tour d'horizon avec la  mythologie grecque. Pour ne pas alourdir le propos, on va mettre de côté les 2 légendes consacrées au déluge, celui de Deucalion et celui d'Ogyges et on se bornera à constater que le grand Hérodote fixe le déluge universel en l'an 2328 avant notre ère. Une date qui se rapproche de celle indiquée par les anciennes archives chinoises et qui concorde également  avec les indications fournies par les anciens égyptiens.

 On a vu que selon le récit que Solon fit à Platon, le prêtre egyptien commença par aborder le sujet du déluge universelle en faisant allusion au mythe grec de Phateon.

Voici quelles furent ses paroles :

 "Votre pays, comme le nôtre, raconte l'histoire de Phaéton, fils du Soleil, qui attela le char de son père, ne put le maintenir sur le trajet habituel, brûla de ce fait tout ce qui était sur la terre et périt lui-même foudroyé. Cette histoire revêt la forme d'une légende mais en vérité, elle est l'écho d'un événement réel : le bouleversement des corps célestes qui tournent autour de la Terre, et la destruction des choses terrestres par un feu sauvage, qui se produisit à de longs intervalles."

(Dialogues de Platon)

Le prêtre déclare clairement que ce qui est pris pour un mythe concerne un événement bien réel qui se reproduit à  de longs intervalles. Comme pour les légendes chinoises du temps de l'empereur Yao, il est question du soleil et de la destruction de la nature par le feu. Dans les 2 cas, la course apparente du soleil dans le ciel devient anormale.





Voici comment Ovide raconte la sortie de route de Phaéton, quand le Soleil a brûlé la terre :

"La terre s'enflamme dans ses éminences d'abord ; la chaleur les entrouvre, et tarit les sucs dont se nourrissent les plantes. Les prairies desséchées blanchissent, les arbres brûlent avec leurs feuilles… Les villes périssent avec leurs murailles ; le feu consume et réduit en cendres les forêts et les monts, les nations et les peuples. La Lybie, perdant toute son humidité, devint une terre aride. Le Don fume au milieu de ses ondes ; l'Euphrate brûle à Babylone, le Gange, le Phase, le Danube bouillonnent ; les rives du Sperchios sont en flammes.

Les sables dorés du Tage fondent sous la chaleur, et les cygnes brûlent. Le Nil, épouvanté, s'enfuit aux extrémités du monde.… Ses sept bouches desséchées forment de profondes vallées où ne coule plus aucune eau. La terre s'ouvre de toutes parts… La mer se resserre, et ce qui fut jadis le fond de l'océan n'est plus qu'une plaine de sables arides. Des montagnes cachées auparavant dans son sein se montrent, et augmentent le nombre des Cyclades."

(Ovide, Métamorphoses)

Comme pour les légendes chinoises et pré-précolombiennes, le narrateur explique de manière saisissante comment le bouleversement dans la course du soleil entraîne une fournaise qui consume la nature.
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