Un traité du sens de l’état
d’enveloppement des Livres Célestes dans le point sous le Bâ du Bismillah, par
le connaissant par Allah, le maître parfait, le pôle Ahmed ben Muçtafâ al-
Allawi al-mostaghânemî ; qu’Allah nous fasse participer à la surabondance de
ses influences spirituelles, Amîn.
Avant-propos
Le Prophète –sur lui la
bénédiction et la Paix- dit : « Celui qui passe sous silence une science qu’il
connaît est retranché de la foi (Imân) »
S’il est donc obligatoire pour
tout connaissant de ne pas taire ses connaissances, en raison de la menace
contenue dans le hadith précité, celui qui connaît n’est pourtant pas obligé de
vulgariser toute science, car il est des connaissances dont la divulgation
n’est permise que sous le voile d’une expression indirecte, telle, par exemple,
le symbolisme qui fait le sujet de notre épitre, afin que les intelligences
soient tenues à distance et qu’il ne leur soit pas possible de s’approcher de
la connaissance autrement que par la voie de l’intuition (Imân) ; et cela dans
l’intérêt de leur propre intégrité, car étant donnée la faiblesse du corps et
la limite de la
compréhension, qui pourra
supporter de voir contenu dans le point du Bâ, tant littéralement qu’idéalement,
l’ensemble des Livres révélés, avec tous les contrastes dus à leurs
contingences ?
Sans doute, celui qui est voilé
vis-à-vis d’Allah sera plus enclin à rejeter qu’à adopter pareille «
perspective », aussi est-il indispensable d’exprimer ces vérités à mots
couverts. Car, suivant certain hadith, le Prophète -sur lui la bénédiction et
la Paix- dit :
« Il y a un côté de la science
qui est comme une forme latente que connaissent seuls les connaissant par Allah
; et s’ils la révèlent, ceux qui négligent Allah la rejettent »
Or, il ne faut pas que celui qui
est doué s’oppose précipitamment à ce qu’il peut entendre de paroles
essentielles, issues de la bouche des connaissants d’Allah, et qu’il se joigne
ainsi à ceux, mentionnés dans la seconde partie du hadîth précité.
Cependant, comme le but du
symbolisme que nous allons exposer est la connaissance de l’Unité, telle
qu’elle est propre à l’élite, nous ne saurions éviter de poser explicitement
quelques prémisses nécessaires à l’entendement, facilitant ainsi aux coeurs une
synthèse du sens extérieur et du sens intérieur ; « Et c’est Lui qui est
puissant de les unifier, s’Il veut » (Coran)
Chaque fois que nous donnerons à
quelque chose un nom étrange, cela sera dû aux exigences du symbolisme ; ne te
laisse donc pas abuser par le sens immédiat, sous peine que ne t’échappe le
profit de ce que nous t’allons montrer, et, en vérité, nous t’apportons une
grande prophétie.
Sois donc ouvert à ce qui te
vaudra l’immersion spirituelle ; sors de la détermination, va vers l’Universel
! Peut-être concevras-tu ce qui est dans le point, ce que ne conçoivent
pourtant que les connaissants et qui n’est atteint que de celui qui est doté
d’une grâce immense.
Chaque fois que nous
mentionnerons Adam, nous entendrons par lui la « descente » du Principe vers le
monde inférieur, et nous entendrons par monde inférieur (Dunyâ) l’état de
non-manifestation des existences, dans les mystères des Qualités et des Noms.
Et nous entendrons par « qualités » la manifestation du Principe à Lui-même,
lors de son premier état de révélation, et par « Noms » la manifestation des
qualités à Lui-même lors du deuxième état de révélation [1]. Le premier état
n’est, au fond, que le second même ; ils sont également appelés « Primauté » et
« Ultimité » ou, aussi, zuhûr et butûn [2]. Or Son zuhûr est dans son
butûn, et Son commencement dans
Sa fin ; c’est à ce sujet qu’il est dit : il n’y a pas de négation et pas
d’affirmation [3], car Il est, en vérité, quiddité en quiddité [4]. C’est cette
quiddité ( Dhât) que l’on désigne dans le langage des initiés, par l’Unité de
la Connaissance (Wahdatu-sh-shuhûd) et que l’on représente, dans ce vénérable
symbolisme, par le Point.
C’est d’elle que jaillissent
toutes les existences, suivant l’ordre qu’exigent les Qualités et les Noms.
Chaque fois que nous
mentionnerons le Point, nous entendrons par Lui le Mystère de la Quiddité
Sainte, nommées l’Unité de la Connaissance ; chaque fois que nous mentionnerons
le Alif, nous entendrons par lui l’Unicité de l’Etre que l’on désigne aussi par
la quiddité impliquée dans la Seigneurie (Rubûbiyah) et chaque fois que nous
parlerons du Bâ, nous entendrons par lui le dernier état de révélation,
également appelé le Grand Esprit (Rûh). Quant au reste des lettres, aux mots et
à la phrase, leurs significations se déduisent de leurs rangs respectifs.
Mais le pivot de ce livre tourne
sur les premières lettres de l’alphabet, en raison de leur vertu, car « les
devançants sont les devançants, ce sont eux qui sont les rapprochés » [5]. Ces
lettres sont Alif et Bâ qui, étant les premières de l’ordre alphabétique, sont
analogues à ce que le bismillah [« au nom d’Allah »] est dans l’ordonnance du
Livre. Et, d’ailleurs, leur somme est A b [« Père »], soit, en langue
hébraïque, un des noms divins par lequel Jésus -sur lui la Paix appela Son
Seigneur en disant : « Je retourne auprès de mon Père et le vôtre (ilâ âbî wa
âbikum) c’est-à-dire « auprès de mon Seigneur et du vôtre » (ilâ rabbî wa
rabbikum) [6]. Et si tu as compris le sens de ces deux lettres, tu sauras faire
abstraction de leur signification extérieure et tu ne seras pas éloigné de ce
que nous t’enseignerons à propos du Point et de toute la série des lettres.
Du Point.
Le Point était, avant qu’Il ne
se révéla par la quiddité de l’Alif, dans l’état de « trésor caché » [7] et les
lettres étaient éteintes dans Son fond mystérieux, jusqu’à ce qu’Il Se révéla,
précisément parce qu’Il Se voila et prit forme dans les affirmations des
lettres, telles que tu les connais ; et pourtant, si tu réalises cela, tu ne
trouveras que la quiddité de l’encre, analogue au Point {8] conformément à ce
qui a été dit :
En vérité, les lettres sont des
symboles de l’encre,
Puisqu’il n’y a pas de lettres
en dehors de l’encre même.
Leur non-manifestation est dans
le mystère de l’encre,
Ainsi que leur manifestation
n’est, qu’en tant qu’elles sont déterminées par l’encre.
Elles sont ses déterminations et
ses états d’actualité,
Et n’y a là rien d’autre que
l’encre -comprends ce symbole !
Et pourtant les lettres sont
autres que l’encre,
Ne dis pas qu’elles sont
identiques à l’encre,
Sous peine d’erreur, ni que
l’encre est identiques aux lettres, ce qui serait absurde
Car l’encre était avant que ne
fussent les lettres
Et elle sera encore quand aucune
lettre ne sera plus.
Toute lettre est périssante [9],
résorbée dans les déterminations essentielles[10]
Sauf le visage de l’encre qui
signifie la Quiddité [qualités du Dhât]
Les lettres se révèlent donc et
sot pourtant cachées,
Et c’est en cela que consiste la
révélation même de l’Encre sublime
La lettre n’ajoute rien à
l’encre
Et n’en retranche rien, mais
elle manifeste l’intégra en mode distinctif
L’encre ne s’altère pas du fait
que la lettre existe.
Est-ce que les lettres sont
indispensables pour que l’encre soit ?
Réalise donc qu’il n’y a pas
d’existence [11]
En dehors de l’existence de
l’encre, pour celui qui connaît.
Partout où il y a une lettre,
Son encre n’en est pas séparés,
comprends ces paraboles !
Le sens de ces vers est que rien
ne se manifeste dans les lettres mêmes, sauf la quiddité de l’encre, désignée
ici par l’encre absolue, du fait que la totalité des lettres est
indistinctement contenue dans la réalité de l’encre, soit avant qu’elles se
soient révélées, soit après, la lettre -même après sa manifestation- n’ayant
pas d’existence propre en dehors de l’encre. Les lettres ne sont qu’en vertu de
l’être du Point et non pas par elles-mêmes.
Or, si tu comprends ce que nous
t’avons dit de l’extinction de la totalité des lettres dans l’identité du
Point, tu comprendras nécessairement ce que nous dirons de l’intégration de la
totalité des Livres dans l’identité de la phrase, de l’intégration de la phrase
dans l’identité du mot et de l’intégration de celui-là dans l’identité de la
lettre [12], en ce sens que l’existence du mot est entièrement dépendante de
celle de la lettre, celle de la phrase de l’existence du mot et l’existence du
livre de celle de la phrase.
Le distinctif est dérivé de
l’intégral. Enfin, le tout est enveloppé dans l’Unité de la Connaissance,
symbolisée par le Point, comme nous venons de le dire, de sorte que c’est Elle
qui est la mère de tout livre « Allah efface ce qu’Il veut ou affirme et chez
Lui est la mère du Livre ». (Coran)
La nature du Point diffère de
celle des lettres : « Rien n’est semblable à Lui, et Il est celui qui entend et
qui voit » (Coran). Par conséquent, le Point ne saurait être, comme les autres
signes, délimité par la connaissance distinctive ; Il est exempt de tout ce
qu’on trouve dans la lettre, en longueur ou en sinuosité ; Il n’est pas conçu
par ce qui conçoit la lettre, dans son dessin ou dans son énonciation ; Sa
dissemblance de la lettre est connue, mais Sa présence en elle est ignorée,
sauf par celui dont la vue est de fer.
Il est vrai que les lettres font
partie de Ses qualités ; mais la qualité n’englobe pas la quiddité {13], en ce
sens qu’elle n’est pas « qualifiée » par ce qui « qualifie » la quiddité dans
la totalité de ses aspects, car la quiddité est « qualifiée » par
l’incomparabilité [tanzih], alors que la qualité est le support même de la
comparaison [tashbîh] [14] Cette distinction entre quiddité incomparable et
qualité comparable est réelle, bien que la comparaison soit la détermination
essentielle même de l’incomparabilité. Ceci en raison de l’unicité de l’encre.
Bien que les lettres soient comparables
les unes aux autres, la comparaison, comme telle, n’altère pas
l’incomparabilité de l’encre en elle-même, ni son unicité, présente en chaque
lettre. L’encre se compare elle-même à elle-même et, en ce sens, comparaison et
incomparabilité n’ont, essentiellement, qu’une seule réalité : « C’est Lui qui
est Divinité dans le ciel et Divinité sur terre » (Coran) De quelque façon
qu’Il soit et où qu’Il soit, Il est Divinité. Que ce qu’Il te montre sur la
terre de la Comparabilité ne t’empêche pas de voir ce qu’Il est dans le Ciel de
l’incomparabilité, car tout est fait d’incomparabilité et de comparabilité, à
la fois « Partout où vous vous tournez, est le visage d’Allah » (Coran) Il en
est ainsi, à cause de la Qualité Universelle qui déborde de la surabondance du
Point sur l’indigence des lettres. Mais, quant à la qualité qui Lui est
intimement propre dans son essence mystérieuse, elle ne saurait se manifester
dans les lettres, à aucun degré de manifestation. La lettre ne comporte donc
rien de ce qui est intimement propre au Point, ni par sa qualité ni par son
sens.
Ne vois-tu pas, en traçant
quelques-unes des lettres de l’alphabet, comme A, B, C, D {15] que l’une
ressemble à l’autre, le A au B et le C au D, par exemple, et que, si tu veux
prononcer l’une quelconque de ces lettres, tu lui trouves une énonciation
spéciale, alors que le Point n’a pas dénonciation spéciale ?
Et si tu le dessines comme ceci
: ●, tu vois que sa forme est différente de celle de toutes les lettres [16].
Si tu veux prononcer sa réalité, tu diras « point » et tu auras recours à des
lettres qui sont étrangères à son identité, c’est-à-dire au p, o, i, n, et t et
cela nous montre que le sens du Point n’est pas contenu dans les symboles, que
l’essence intime de la Personnalité Divine -exaltée soir Sa Dignité- est
inexprimable.
Aussi, chaque fois qu’un
connaissant cherche à exprimer par des mots l’incomparabilité ou, autrement
dit, la synthèse universelle des qualité du Dhât (quiddité), son expression
contredit son intention même, en raison de l’étroitesse du symbolisme : « Ils
n’ont pas évalué la véritable mesure d’Allah » (Coran) ; et il se peut que
l’expression, résultante de ce conflit, se rapproche de l’anthropomorphisme
grossier, bien que le connaissant n’ait visé par elle que l’Unité métaphysique
pure. De même celui qui dit « point » ne veut pas exprimer ces cinq lettres
mais bien le Point. Ceci, d’ailleurs est analogue à ce qu’on rapporte des
paroles de
Jésus -sur lui la Paix- à propos
du Père, du Fils et du Saint-Esprit, car ce qu’il visait avec cette trinité
n’est que l’affirmation de l’Unité pure, bien que les chrétiens en déduisent
que Dieu est troisième de trois. Mais « Il n’y a pas de divinité, si ce n’est
la Divinité Unique » Ne voulant exprimer que la non-comparabilité du Point,
exempte de tout ce qu’on peut trouver dans les lettres, celui qui parle est
pourtant obligé de s’exprimer par ces lettres mêmes.
D’autre part, les lettres ne
sauraient exprimer que la Quiddité de l’Encre, présente en chacune d’elles : «
Dis : C’est Lui qui maintient (actuellement) tout âme en ce qui lui est dû »
S’Il n’était pas conservateur,
actuellement présent en toute chose, l’on ne verrait pas d’être supportant
l’édifice de son individualité. Et, en raison de cette Présence, le cycle des
mots s’étend sans fin.
« Dis : Si l’Océan était encre
pour les paroles de mon Seigneur, l’Océan s’épuiserait avant que ne s’épuisent
les paroles de mon Seigneur, et même si nous ajoutions encore une fois autant
d’encre »
Et comment pourrait s’épuiser ce
qui n’a pas de fin ?
Et enfin, les mots se révèlent
dans la série des phrases, « Et le Christ est Sa parole qu’Il projeta sur
Marie, et il est esprit de Lui », en d’autres termes : par cette parole, Il se
révéla à Marie « Et Il lui montra l’apparence d’un homme harmonieux ».
[17]Toute phase est donc dérivée du mot. Le mot est symbole de Sa révélation
par Lui-même à Lui-même. La phrase est un symbole de Sa révélation par Sa
créature à Sa créature. La phrase est donc dérivée du mot, ainsi que le mot est
dérivé des lettres, comme les lettres le sont du Point qui, Lui, est le secret
englobant le tout : « Allah est englobant toutes choses »
Donc, si tu sais déduire la
lettre du Point, tu ne percevras aucune chose sans trouver Allah auprès d’elle
et tu sauras que c’est le Point qui se manifeste par toute forme, tout édifice,
toute image et signification. Et quand nous disions que, d’une part, le mot est
dérivé des lettres et que, d’autre part, le mot n’est , au fond, rien sinon le
Point même, c’est que, dans un cas, nous avons envisagé l’existence
conditionnée du mot et, dans l’autre cas, son être principiel. Et de cette
apparente contradiction, il a été dit, en vers, que le Point était dans son
Non-Etre principiel, où il n’y a ni distinction ni union, ni avant ni après, ni
largeur ni longueur, et que toutes les lettres étaient éteintes dans son
essence mystérieuse, de même que les Livres étaient éteints dans les lettres,
malgré la divergence de leurs contenu.
Quant à l’extinction des Livres
dans les lettres, quiconque a la moindre intuition peut l’assentir, car dans le
livre, et sur toutes ses pages, on ne trouve que les 28 lettres qui se révèlent
en tous les mots et supportent toutes ses multiples significations, jusqu’au «
Qu’Allah hérite de la terre et ce qui est sur elle « et « Vers Allah retournent
les commandements », ce qui indique que les lettres retournent à leur centre
principiel, où il n’y a rien sinon la quiddité du Point. Enfin, sache que le
Point était dans son Non-Etre, dans l’état de l’extinction de lettre dans sa
quiddité, et que la langue de chaque lettre demandait ce qui correspond à sa
réalité propre, en fait de longueur, hauteur ou autre, et, par conséquent, les
motifs du discours s’agitèrent, conformément à ce qu’exigent les qualités du
Point, latentes dans sa quiddité ; et ainsi fut déterminé le premier état de
révélation.
____
_(Traduction et annotation de Titus Burckhardt)_______________
[1]Tadjallî ; ces expressions de
réfèrent à la théorie de la révélation ou manifestation successive de l’Essence
suprême. Pour comprendre les passages suivants, on doit toujours avoir présent
à l’esprit que « révéler » signifie, à la fois, « voiler » et « dévoiler ». En
tant que le Principe se manifeste en mode principiel, Il est non-manifesté du
point de vue de l’individu, et inversement, en tant qu’il se manifeste par des
formes, il est non-manifesté du « point de vue » principiel.
[2] « Sûhûr » signifie «
apparition », « manifestation » et « butûn » a le sens d’intériorité,
non-manifestaion ; al-batn est le ventre.
[3] On appelle « négation » et «
affirmation », les deux parties de la shahâdah « Il n’y a pas de divinité et «
si ce n’est la Divinité ».
[4] C’est-à-dire qu’il n’est ni
manifesté ni non-manifesté, mais Il est Quiddité parfaitement homogène, à la
fois quiddité, en tant que contenant et quiddité, en tant que contenu.
[5] Sûratul-Wâqiyah.
[6] Le symbole de la Paternité
Divine est exclu de la perspective islamique.
[7] Suivant la parole bien
connue (hadith qudsi) « J’étais un trésor caché désirant être connu, je créai
la création ».
[8] La quiddité, étant au-delà
de l’essence et de la substance, peut être symbolisée, aussi bien par
l’indivisibilité du point que par l’homogénéité d’une substance unique, comme
l’encre.
[9] Allusion au verset coranique
« Toute chose est périssante,sauf son visage. Le participe présent « périssante
» indique que les choses ne périssent pas seulement après avoir existé mais que
périr est, pour ainsi dire, leur substance même.
[10] Ou : dans les idées
(platoniciennes), Ayân, pluriel de Ayn.
[11] Wudjûd signifie à la fois «
Etre » et « Existence »
[12] Harf qui désigne, à la
fois, la lettre écrite et la détermination sonore.
[13] Au sujet de « quiddité » et
« qualités » (dhât wa çifât), voir ‘L’Homme Universel » dans le n° de juillet
l937 des Etudes traditionnelles
[14] Incomparabilité et
comparaison : tanzih et tashbîh correspondant aussi à « abstraction » -ou
expression par négation des déterminations- et « symbole » -ou expression par
analogie.
[15] Le texte original cite les
quatre premières lettres de l’alphabet arabe : Alif, Bâ, Ta et Tha.
[16] En arabe, le point fait
partie des lettres.
[17] L’annonciateur Gabriel. La
naissance virginale du Christ fait partie des dogmes islamiques.