Un être conscient de la fausseté de la civilisation où il vit actuellement n’émet plus de protestation sur les aberrations de la société car il sait que tout devra être changé. Or, la meilleure façon de changer une situation aberrante c’est de ne pas la rendre encore plus perverse en l’améliorant. Les humanistes bien pensants améliorent l’enfer.
La lucidité c’est de ne plus s’alarmer des risques et périls qui menacent l’espèce humaine en y apportant des solutions boiteuses par bonne conscience ou par ignorance des causes réelles. La lucidité c’est de rompre radicalement avec la politique et la culture qui entretiennent ces maux. Il faut opérer une dissidence en esprit.
Prenons un exemple actuel. Au lieu de protester contre la hausse du prix du carburant en incitant à boycotter Esso et Total – tout en se fournissant à d’autres firmes appartenant au même lobby – il faudrait mieux proposer un plan énergétique absolument autre.
Après tout, les rois du pétrole sont en droit de vendre leur carburant à prix d’or, puisque c’est le genre de civilisation énergétique qu’ils ont voulu et qu’ils nous imposent de force. Charbonnier est maître chez lui, que cela nous plaise ou non.
Personnellement, je ne me sens pas responsable des crises déclenchées par les lobbies, et si l’on m’avait demandé mon avis sur l’énergie, je n’aurais jamais songé à forer des puits de pétrole ni construit des usines nucléaires. Alors, ce que cet enfer deviendra ne me regarde plus, puisque je n’ai pas la parole quoique j’en supporte l’aberration. Il est ridicule de croire que nous avons le moindre pouvoir sur ce que nous n’avons pas choisi. On proteste et on descend dans la rue, ou bien on exprime sa sainte colère sur l’Internet du Pentagone.
Laissons-les plutôt s’enfoncer dans leurs problèmes, à moins que nous voulions défendre le pétrole et le nucléaire.
Cet aveu serait plus cohérent que des gesticulations effarouchées.
Je me désolidarise du système car s’en préoccuper – compte tenu de ma faiblesse humaine toujours prête à pardonner – c’est collaborer à un crime contre la nature et la vie.
Il ne faut pas aider les gardiens du camp de la mort lorsque leur système s’effrite et que les miradors commencent à s’écrouler.
Il est stupide de rafistoler leur système concentrationnaire sous prétexte qu’ils nous y laissent végéter. Mais encore faut-il savoir de quel bord on est ?
Les gens qui veulent réformer ce monde ne connaissent pas le sens de la vie et de la mort.
Au lieu de se plaindre du traçage du cheptel humain par la micropuce – ce qui est inévitable puisque la machine est lancée – il faudrait plutôt réfléchir à une parade spirituelle.
Face aux ondes nocives, on préfère mettre des aimants à ses semelles ce qui évite de penser, acte pénible entre tous. (Le commerce des rafistolages alternatifs a un bel avenir)
Au lieu de se plaindre au sujet de la désinformation et des manipulations, coupons le contact avec les sources d’émission médiatiques polluantes. N’écoutons plus « la voix de son maître » qui cause dans le poste.
(Il y a des années que je n’écoute ni ne lit aucune information sur l’actualité. Quand je dois apprendre quelque chose de remarquable, cela m’arrive d’une façon ou d’une autre. Les dernières photos qui m’ont intéressé remontent à la mort du Commandant Massoud. J’ai achevé là ma carrière de lecteur de reportages. Qu’a t-on encore besoin de savoir après le meurtre du dernier chef héroïque ? Seule tentation nostalgique, les images des années 60, le bon vieux temps. Mais lire un article de journal, non. Ce n’est jamais vrai. Je suis pourtant au courant des faits les plus significatifs sur la plongée de l’espèce humaine dans le gouffre de la barbarie.
Ils tuent les loups en France, par exemple. Cela donne à réfléchir car je vois se rapprocher le tour du loup elfique auquel je m’identifie quand je reçois ce genre de nouvelles. Si les moutons pouvaient désigner leur prédateur, ce serait plutôt le berger qui les extermine que le loup qui se saisit à l’improviste de la bête faible et déjà condamnée.)
Accorder de l’attention à la propagande sélectionnée par les médias c’est lui donner du crédit et de la puissance. Suivre l’actualité est déjà un acte de complaisance envers ceux qui font l’actualité ; y réagir est de la naïveté car les événements sont déjà décidés sur un plan occulte.
Il ne faut plus écouter ces cocaïnomanes de la presse qui nous pressent le citron.
Ne vous tracassez plus pour savoir qui sera président ou pape puisque dans tous les cas c’est cousu de fil jésuitique : Grande Loge ou Loge Grande ?
Mais si, par sentimentalité, vous voulez perpétuer le système, alors, étonnez-vous, révoltez-vous, manifestez, pétitionnez, rejoignez les « amis des amis de l’Homme qu’a vu l’homme qui défend la Nature », et proposez des solutions aussi idéalistes qu’inefficaces… car c’est exactement ce qu’on attend de votre candeur.
En émettant de bonnes vibrations vers les pourris, vous les endurcissez dans le mal. Vous ne rendez service à personne avec vos bons sentiments mal orientés.
Pendant qu’on vous occupe ainsi, vous renforcez le système dont vous êtes les collabos. Vous finirez par le rendre acceptable en vous convainquant qu’on peut sauver le monde, alors que vous aurez vendu votre âme pour établir un enfer à visage humain.
D’abord, observons ce que fait la concurrence – pour ne pas dire « l’adversaire » car nommer par son nom le carnassier qui les dévore est insupportable aux ruminants.
L’élite est organisée en réseaux occultes relayés par des clubs et des loges où l’on maintient les esclaves de la technocratie mondiale sous contrôle. Ils sont organisés depuis des siècles, et ils obéissent à des chefs implacables qui leur procurent des privilèges et un pouvoir sur le genre humain.
Pendant que ces messieurs se réunissent dans leurs loges pour décider de votre sort, vous batifolez en brandissant le Livre Jaune, expliquant à votre concierge éberluée le complot des illuminati.
Et lorsqu’elle prête attention à vos élucubrations sans vous traiter de dingue, vous pensez « les choses évoluent, ma concierge commence à comprendre ».
Et pendant ce temps, vous continuez à rêver, vous ne vous organisez pas. Vous passez d’un complot à l’autre sans chercher à comprendre. Vous zappez. Laxisme, paresse ? Vous ne voyez pas que le système politique que vous dénoncez est fondé sur une organisation technocratique militaire où rien n’est laissé au hasard.
Les journalistes, les banquiers et les stars mangent et couchent ensemble. Ils sont ORGANISES. Pas vous.
Vous, vous êtes isolé, donnant votre âme en pâture à l’Internet du Pentagone.
On vous fait croire que vous représentez une force morale, unis autour de toutes les bonnes causes. Interné sur Internet.
Quant à elle, l’élite vit dans le monde réel, se côtoie physiquement, travaille et s’amuse ensemble. L’élite est une fraternité qui applique le principe « aime ton prochain ». Ils s’entraident, ils se poussent en avant, ils échangent des bons procédés, et ils se mangent aussi selon l’adage « c’est plus drôle avec de la compétition ».
Ils s’amusent beaucoup lorsqu’ils font semblant de se chicaner devant les médias, et ils se moquent de vous pendant que vous les applaudissez.
L’élite jouit de tous les plaisirs raffinés pendant que vous êtes devant votre écran, triste masturbateur des bonnes causes.
Quand bougerez-vous votre derrière plombé ? Quand comprendrez-vous qu’il faut vous organiser, se fixer un objectif, un but fort, établir un programme, réunir des forces et passer à l’acte ? Quand passerez vous à la riposte ? Même ce mot vous fait peur.
Alors, si l’on vous parle d’une stratégie de reconquête de l’espace planétaire, vous trouvez que cela « manque d’amour » alors qu’il s’agit de sauver vos âmes.
Finirez-vous par comprendre la loi de cette jungle où vous servez de canard, ou continuerez-vous à vous bercer de rêves de prolétaires ? (Prolétaire signifie « sans pouvoir »)
Lorsque vous travaillez bénévolement dans l’humanitaire, l’élite vous en sait gré car tout le profit est pour elle. Vous donnez bonne conscience au système. Vous servez de serpillière.
Désirez-vous réunir des fonds pour des médicaments ? C’est très bon pour les labos. Lutter contre la faim dans des régions vampirisées par les lobbies ? Excellent pour leur image. Ils vous sponsoriseront et vous pourrez faire carrière dans la bureaucratie humanitaire en vampirisant à votre tour les maudits de la terre.
Avec bonne conscience, car « il faut bien faire quelque chose ». Il faut construire des hôpitaux pour éponger les ravages de la civilisation matérialiste tout en faisant des profits. (la vente continue pendant les travaux et les massacres)
L’élite vous utilise pour régler les problèmes générés par son avidité. C’est un système machiavélique parfait. Ils font la guerre pour augmenter leur fortune et vous descendez dans la rue pour bêler « la paix, la paix » jusqu’à ce qu’ils vous donnent le prix Nobel. Vous êtes un super gagnant au dîner de cons et vous avez bien mérité le prix.
Alors, le trafic d’armes peut continuer, avec votre caution, en attendant qu’un nouveau don Quichotte se lance à l’assaut des moulins à Rothschild qui tournent dans l’astral en aspirant votre énergie.
Vous ne voyez pas que celui qui accorde le prix Nobel est le même que celui qui fabrique les armes. On vous le dit et on vous le répète, mais cela n’imprime pas, et dès qu’une nouvelle mère Térésa se lève, vous applaudissez de vos petites menottes.
Comment des enfants pourraient-ils imaginer que le grand humanitariste est Satan en personne ? A sa place, vous agiriez pourtant ainsi. Vous vous montreriez sous le masque de la philanthropie. Vous enduiriez vos pattes griffues avec de la farine. Vous vous présenteriez comme un être de lumière.
Pourquoi, ne vous posez-vous pas la question juste ? On vous a dit que la candeur est une vertu, et que ceux qui voient le mal partout sont négatifs.
Vous voulez être du côté du bien, mais celui-ci n’est que l’envers du mal.
Vous n’avez pas les bases , vous refusez de les apprendre, et ceux qui vous trompent ont des siècles d’avance. Ils ont pris beaucoup d’avance car ils sont organisés. Et ils ne vous lâcheront pas.
L’adversaire – disons le « concurrent » car vous n’aimez pas les termes négatifs – est très différent de vous. Il est initié à la « science du bien et du mal ». Il peut jouer des deux côtés. Il a deux visages.
Il vous domine depuis des milliers d’années et vous n’osez pas en prendre conscience par peur de découvrir la vérité sur le monde et sur vous-même. Vous ne voulez pas voir ni savoir.
Vous pouvez admettre dans un moment de lucidité que ceux qui vous dirigent sont organisés pour vous dominer, mais vous ne pensez pas à vous organiser par vous-même. Lorsqu’une prise de conscience se fait en vous, alors, brûlant du désir de servir, vous rejoignez les organisations préparées à votre intention: politiques, religieuses, culturelles… c’est pathétique.
Si malgré tout vous êtes un rescapé, vous savez qu’on veut vous désarmer spirituellement avec « l’espoir en un monde meilleur ». Vous comprenez que le monde meilleur est une propagande pour tenir votre système énergétique sous tension.
Alors, si l’éclair jaillit dans votre esprit, vous attrapez les stupidités sur l’âge d’or pour les jeter aux cabinets avec tous les autres idéaux planétaires.
Vous pouvez tout dégager sans complexe. Sans haine ni passion, tranquillement, méthodiquement, sans regret, vous allez vider la grosse corbeille culturelle avec la république, les droits de l’homme, le progrès, la démocratie, la dictature du prolétariat, les trusts, la science, la télé, les dieux de l’Inde, le grand lama et la CIA, le baptême et la circoncision, le comte de Paris ou le prétendant des Bourbon, Jack Lang l’éventreur, sœur Emmanuelle du tube catholique, les satanistes associés, le rap et la coke, l’Europe unie, les Verts, les rouges, le dernier channel à la mode, les faux ovnis du Pentagone, les apparitions mariales, les tours du World Trade Center, le sida, Nietzsche, Saint Augustin, Marylin, les reptiliens de Buckingham, Le Livre Jaune, les prophéties mayas, votre manuel « Vivre Sainement en Enfer », le Zen du non mental, le yoga du yoyo des gagas, la PNL et les thérapies, Hollywood et les ovnis, les jeux olympiques, le 14 juillet, votre soi disant négritude, votre soi disant juiverie, Pol Pot, le Coran, le Grand Larousse, le Code Civil, les oeuvres complètes de Freud, Mein Kampf, le Kapital, Libération, Le Monde, Le Figaro, l’Humanité, Elle et Marie-Claire, l’ordre mondial à visage humain, l’ONU, l’UNESCO, la Sécu, les OGM garantis biologiques, mille et une horreurs et autant de merveilles… sélectionnez tout et puis d’un clic, videz.
C’est magique. Voilà comment on commence à sortir du vortex.
Ce n’est encore là qu’un début. Trop fastoche, direz-vous ? On vous le concède, se débarrasser de tant de détritus et d’objets encombrants n’est pas un sacrifice pénible. C’est comme vider la cuve de m…
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