Seul Dieu a le pouvoir d’ôter les voiles de vos yeux, et vous ne trouverez pas de réponses ici, à moins qu'Il ne le veuille.

28 juin 2018

L’itinéraire Mystique de l'adepte jusqu'au Trône du Miséricordieux (Ibn'Arabi)


Lotus



(en Sept Stations épiphaniques)

Première station : Le "Lotus de la limite"




Vision des quatre fleuves de la Prophétie donnant accès au Bonheur.


L'adepte poursuit sa marche et il parvient au "Lotus de la limite" (coran53, 14). Là, il voit les images des oeuvres accomplies par les bienheureux qui sont au nombre des prophètes et de ceux qui adhèrent aux Envoyés de DIEU. Il voit sa propre oeuvre figurant parmi les leurs, et aussitôt il rend grâce à DIEU de l'avoir favorisé en lui permettant de suivre l'Envoyé, le maître d'initiation. En ce lieu, l'adepte aperçoit "quatre fleuves", dont un immense, d'où procèdent plusieurs petites rivières. C'est encore de ce grand fleuve que découlent, tels, des affluent, les trois autres fleuves. L'adepte demande quels sont ces fleuves et ces rivières. On lui répond : C'est là un symbole que l'on offre à tes yeux. Le grand fleuve que tu vois, c'est le Coran, et ces trois autres fleuves, ce sont les trois saints Livres de la Torah, des psaumes et de l’Évangile. Quand à ces rivières, ce sont les feuillets révélés descendus sur les prophètes. Celui qui boit à l'un de ces fleuves ou à l'une de ces rivières - peu importe lequel, du moment qu'il en boit -, celui-là devient héritier de toute vérité. Car il s'agit du " Logos de DIEU " (Kalâm Allâh), et les " savants deviennent les héritiers des prophètes" dès l'instant où ils boivent à ces fleuves et à ces rivières.






"Plonge-toi dans le Fleuve du Qorân, tu trouveras toutes les voies d'accès au Bonheur", parce que c'est le fleuve de Mohammed - sur lui la paix et la prière -, lui qui posséda la prophétie quand " Adam était encore entre l'eau et l'argile"; lui à qui furent données les " Synthèses des Verbes" et une " Mission prophétique universelle"; lui à qui il appartenait d'abroger les statuts dérivés des Lois Divines, et que nul excepté lui ne pouvait abroger.


Le Lotus, dépôt des oeuvres des bienheureux adamites et arbre de la purification des morts appelés à la rencontre de DIEU.


L'adepte se met à contempler la radieuse lumière qui recouvre ce Lotus et il le voit "recouvert par ce qui le recouvre" (il s'agit de la "Lumière grandiose" dont les yeux des mortels ne peuvent soutenir l'éclat). Car nul n'est capable de qualifier cette aura de lumière que les regards ne peuvent pénétrer. Non ! Les yeux ne sauraient l'atteindre. Puis on lui annonce : "Ceci est l'arbre de la purification dans lequel s'obtient l’agrément de DIEU. Ici même se dresse le Lotus érigé en vue de l'ablution rituelle des morts appelés à la rencontre de DIEU, ablution par l'eau lustrale et l'arbre Lotus qui confère aux morts la pureté impeccable de ce Lotus. Il est la limite à laquelle parviennent les oeuvres des fils d'Adam bienheureux (voir cor.36, 80), le dépôt où elles sont conservées jusqu'au Jour de la Résurrection. Là se trouve le premier échelon que franchissent les bienheureux, alors que le septième ciel où s'est arrêté ton compagnon (le théoricien) est le point limite de la fumée. Inéluctablement, ce septième ciel et ceux se trouvent en-dessous subissent des changements d'états les ramenant à la forme primitive qui était la leur ou qui leur ressemblait auparavant, avant que ce ciel ne fût constitué".



Deuxième Station : La "Sphère des Stations"


Des myriades angéliques accueillent l'adepte dans les "stations" des pèlerins vers DIEU.


Puis on ordonne à l'adepte : monte ! Et celui-ci monte dans la "Sphère des Stations". Parvenu là, il est accueilli par des myriades d'anges et d'esprits préposés aux étoiles, dont le nombre excède des dizaines de milliers, et où ces esprits (et anges) ont leurs hautes demeures. Il aperçoit en outre les "stations qu'occupent les pèlerins en route vers DIEU, chargés de leurs oeuvres légitimes". De cela, Harawî a traité dans un de ses ouvrages qu'il a intitulé "Manâzil al- Sâ'irîn" ( " les stations des pèlerins"), lequel comprend "cent étapes", chacune d'elles comportant à son tour "dix étapes" qui sont précisément ces "stations".
Quand à nous, nous en avons traité dans un livre intitulé "Manâhij al-Irtiqâ" (" les Itinéraires de l'ascension spirituelles"), qui comprend "trois cent étapes", chacune d'elles comportant dix "stations", ce qui fait un total de trois mille stations. L'adepte se met à franchir ces stations en les traversant l'une après l'autre au moyen de sept " essences métaphysiques" qu'il possède, comme les traversent les sept étoiles brillantes - mais en un temps plus rapide - jusqu'à ce qu'il pénètre intégralement leurs essences secrètes. Car le prophète Idriss lui avait bien fait cette recommandation.



Troisième Station : La " Sphère des Etoiles fixes "


L'adepte franchit le seuil du Paradis et en reconnait la topographie.


Après avoir scruté chacune de ces stations, il voit que celles-ci, avec toutes les étoiles qui s' y trouvent, s'en vont traverser une autre Sphère située au-delà de la Sphère des Stations. Alors l'adepte désire y monter pour contempler ce que DIEU a déposé dans ces réalités célestes en fait de signes et de prodiges témoignant de Sa Puissance et de Sa Science. Dès qu'il a pris pied à la surface de cette Sphère supérieure, il se retrouve au Paradis du commun des mortels, où il voit le spectacle de ce que DIEU a decrit dans Son Saint Livre concernant la nature des Paradis. Il en distingue les différents étages, les vestibules et tout ce que DIEU y a prévu pour le séjour de ses habitants. L'adepte voit aussi son paradis personnel, et aussitôt le voilà renseigné sur les "Paradis de l'héritage Divin", les "Paradis de l'élection personnelle" et les "Paradis des oeuvres". Alors, de chacun d'eux il savoure un bien délectable en fonction de ce que la puissance paradisiaque lui donne la faculté de goûter.


Il retrouve parmi les bienheureux fils d'Adam sa propre "forme paradisiaque" et il s'unit à elle.


Son désir ayant été pleinement satisfait, l'adepte s'élève jusqu'à la plus magnifique terrasse et jusqu'au rideau le plus resplendissant (du Paradis) derrière lequel il voit transparaître les formes d'Adam et de ses bienheureux fils. Dès lors, il comprend la signification mystique de ces réalités célestes et toute la sagesse que DIEU y a déposé, et il s'avise que ce sont là autant de robes nuptiales dont se vêtent les fils d'Adam. Voici que ces formes, ces silhouettes des bienheureux adamites le saluent, et soudain il reconnait parmi elles "sa propre forme". Aussitôt il l'embrasse et elle l'embrasse, puis elle s'élance avec lui vers l'emplacement le plus proche.



Quatrième Station : La " Sphère des Hautes Tours "


L'adepte pénètre alors dans la " Sphère des Hautes Tours ", dont DIEU a dit et sur laquelle Il a juré : " Par le Ciel crénelé de Tours" (cor.85, 1). Il apprend que les êtres engendrés demeurant aux Paradis sont tributaires du mouvement de cette Sphère et qu'elle commande le mouvement diurne dans le monde temporel, de même que le mouvement alternant du jour et de la nuit (ou nychtémère) dépend de la Sphère dans laquelle se trouve la masse astrale du Soleil. Il apprend encore que les êtres engendrés demeurant aux Enfers dépendent, eux, du mouvement de la " Sphère des Etoiles (fixes) " qui est la voûte de l'Enfer - je veux dire que la concavité de cette Sphère forme le "toit de l'Enfer", tandis que sa surface constitue la "terre du Paradis". Les parcelles qui tombent de cette Sphère des Etoiles et dont la lumière se disperse font qu'elles restent obscures et que cet effet persiste en elles à titre permanent. Ce concours de phénomènes est la cause des trocs continuels qui sévissent aux Enfers : " Chaque fois que leurs peaux sont consumées nous leur donnons d'autres peaux en échanges" (4. 55). Tout cela "avec la permission de DIEU" qui assigne les choses à leur juste rang.

(...)


De l'insuffisance de la réflexion théorique et du vagabondage des ratiocinateurs .


En cette demeure céleste, l'adepte connaît donc la nature des créatures paradisiaques et tout ce que nous venons d'évoquer. Quand à son camarade, le théoricien, il ne sait rien de tout cela, étant donné qu'il s'agit d'un enseignement prophétique, non d'une réflexion théorique. Ce théoricien est aliéné sous l'emprise de sa réflexion. Or, la réflexion n'a pas d'autre domaine où s'exercer que son champ d'investigation propre, et c'est un simple moyen de connaissance parmi bien d'autres. En effet, à chaque faculté chez l'homme correspond un champ d'investigation restreint qu'il ne saurait franchir. Aussitôt que cette faculté franchit les limites de son domaine spécifique, elle tombe dans l'erreur et se fourvoie. Ce faisant, elle dévie complètement de sa " voie droite".


La perception visionnaire détecte fort bien sur quel écueil trébuchent les preuves rationnelles. C'est tout simplement qu'elles sortent de leurs propres limites. Au vrai, les intellects ratiocinants qui se fourvoient sont égarés par leurs propres réflexions. Celles-ci les égarent pour qu'ils se donnent libre carrière hors de leurs limites, et c'est ce vagabondage qui amène les rationateurs à juger arbitrairement sans compétence et à s'employer hors de leur champ propre, cela afin de bien mettre en évidence la faveur de certains par rapport à d'autres. Car en vérité, la faveur se manifeste dans le monde pour que l'on sache que DIEU est plein de sollicitude à l'égard de certains de serviteurs, tandis qu'Il en délaisse d'autres; pour que l'on sache en outre que la possibilité de chacun a sa limite, et qu'enfin, la supériorité que DIEU accorde à qui Lui plaît est une distinction personnelle liée à telle faculté spirituelle agréable à DIEU, l'Omniscient, le Tout-Puissant.



Cinquième Station : Le " Korsi " ou Piédestal du Trône.


Le "pied de la vérité" et le "pied de la tyrannie" déterminant la condition eschatologique respective des infernaux et des paradisiaques.


Puis l'adepte ressort (de la Sphère des Hautes Tours) et il chevauche avec sa monture en direction du Korsi (Trône). Parvenu là, il voit à l'état de morcellement le Logos Divin qui revêtait l'attribut de l'Unité indivise avant de rejoindre cette station, et il aperçoit "les deux pieds" qui pendent jusqu'au Korsi. Aussitôt il tombe à genoux pour les baiser. L'un confère l’éternité aux paradisiaques dans leurs Paradis, et c'est le "pied de la véracité". L'autre confère l'éternité aux infernaux dans leurs Enfers sous tous les modes que DIEU veut, et c'est le "pied de la tyrannie". Voilà pourquoi DIEU déclare au sujet des habitants du Paradis : " C'est un don inaltérable" (cor.11, 108), car ce don ne cessera jamais. Tandis qu'Il déclare au sujet des habitants des Enfers qui y souffrent afin de subir la condition perpétuelle de la tyrannie : " Ton Seigneur fait ce qu'Il veut" (cor. 11, 107). DIEU ne dit pas que leur condition ne cessera jamais, comme Il le dit des Bienheureux. Ce qui interdit de le supposer, c'est cette parole Divine : " Ma Miséricorde embrasse toute chose" (7. 156), et cette autre : " Ma Miséricorde précéda ma colère" en ce monde. Car l'existence est l'effet d'une Miséricorde infusée au plus secret de chaque existant, et même si certains seront châtiés, toutefois l'éternisation de ceux qui reposent dans l ' "état de grâce" ne cessera jamais, tandis que l'éternisation de ceux qui sont dans l' "état de disgrâce" dépend de l'intervention d'une certaine volonté Divine. En conséquence, la disgrâce des réprouvés se ramène à un châtiment, sans plus, et elle finit par cesser.



Du châtiment infernal et de l'affliction des réprouvés.


Voilà pourquoi, en certains endroits du Livre, DIEU spécifie la nature de la peine endurée comme devant être "un châtiment douloureux" ou "le châtiment douloureux". Tandis qu'ailleurs, Il ne spécifie point que le châtiment soit douloureux et déclare simplement : " Le châtiment ne leur sera pas allégé" (2. 86, 162; 3. 88) - c'est à dire : ne leur sera allégé même si la peine endurée finit par cesser. DIEU dit encore : " dans le châtiment de l'Enfer..." (43. 74) - sans spécifier qu'il sera douloureux - ajoutant seulement : " qui ne s'interrompra jamais pour eux", en tant que châtiment.
"Et ils y resteront..." - maintenus à l'écart du bonheur convoité en ce lieu. Parce que l' "affliction" est une expression s'appliquant aux habitants de l'Enfer où ils sont maintenus à l'écart, c'est pourquoi il est fait mention ici de l' "affliction", afin que ce terme soit employé dans son contexte adéquat, chez les individus que cela concerne, pour qu'ils en fassent l'expérience. Il existe pour le lieu infernal certains termes appropriés qui ne conviennent pas aux Paradisiaques, et "affliction" en est un .
Ainsi, l'adepte apprend à distinguer en cette station (du Korsi) ce qui est propre à chacun des deux séjours.



Sixième Station : La " Lumière Grandiose "


L'audition des mélodies célestes et l'amour extatique de la Beauté Divine


Il abandonne enfin ce lieu pour s'élancer impétueusement dans la " Lumière grandiose " et aussitôt il est terrassé par l'extase, car cette Lumière est l'habitacle des états mystiques qui trouvent leur mode d'expression à travers les êtres humains. Or, ce qui les subjugue de manière irrésistible, c'est bien l'audition des mélodies célestes. Lorsque ces mélodies leur parviennent, elles traversent les sphères, et les mouvements des sphères émettent des sons enchanteurs qui ravissent les sens, comme ceux émis par le "dawlâb" (sorte de crécelle). Alors, ces sons investissent les états mystiques et d'un commun élan parviennent jusqu'aux âmes des vivants durant les séances du concert spirituel. Si bien que l'âme audiante, partout où elle jette l'ancre, qu'elle s'éprenne d'une jeune fille ou d'un jeune homme, ou qu'elle s'attache aux hommes de DIEU, son attache véritable demeure l'amour d'une certaine Beauté Divine, objet privilégié de sa représentation imaginative, et dont les créatures prennent possession grâce aux locutions prophétiques telles que cette parole du Sahîh : " DIEU est Beau, Il aime la Beauté", et cette autre du Tajrîd : " Adore DIEU comme si tu le voyais". Ainsi l'âme de l'amant est-elle ravie d'extase par ce que lui révèle sa conscience imaginative.


Parmi les amants, certains sont submergés par l'état d'ivresse mystique sans le truchement de la conscience imaginative. Ceux-là, au contraire appréhendent un objet Divin non conditionné, qui n'est point cernable dans le champ clos de l'espace et de la dimension. Il en est d'autres auxquels sont donnés ces états mystiques amenant l'extase amoureuse par fragrances successives qui parviennent à des âmes n'aimant point totalement, mais seulement de façon partielle. Ces amants-là obtiennent l'extase d'amour sous un mode conditionné, et c'est pourquoi on l' appelle l' "amour angoissé".



Septième Station : Le " Trône du Miséricordieux "


Au seuil du Trône, l'adepte découvre les entités mystiques des cinq archanges et des trois grands prophètes auprès desquels reposent les quatre arcanes majeurs du Grand Oeuvre. En contemplant ceux-ci tour à tour, il obtient la révélation intuitive du magistère hermétique.




Medine


Puis, l'adepte émerge de cette Lumière et il se dirige vers le fief de la " Miséricorde universelle qui embrasse toute chose " et que l'on désigne comme le "Trône". Arrivée là, il découvre parmi les entités archangéliques : Sérafiel, Gabriel, Mikaël, Ridwan et Malik; parmi les entités angéliques de forme humaine : Adam, Abraham et Mohammed - la paix soit sur eux.

Auprès d'Adam et Sérafiel, il trouve déposée la " Connaissance des formes apparaissant au Monde" et que l'on appelle ajsâm (corps physiques animés), ajsâd (corps subtils), et hayâkil(temples ou corps de chair), selon qu'ils sont lumineux ou bien privés de lumière. Auprès de Gabriel et Mohammed, il trouve déposée la "Connaissance des Esprits insufflés dans ces formes" qui reposent auprès d'Adam et Sérafiel. L'adepte apprend donc les significations vraies de tout cela et il voit quelle est la relation de ces esprits à l’égard de ces formes corporelles, en quoi consiste leur organisation interne, jusqu'à quel point ces esprits se distinguent les uns des autres, bien que tous soient émanés d'un Archétype unique; de même en ce qui concerne les formes corporelles.Tout cela, il l'apprend de cette Demeure (du Trône).


De cette Demeure Divine, il obtient la "Science des Élixirs" qui métamorphosent les corps métalliques en même temps que l'esprit qui s' y trouve incorporé. Il regarde ensuite vers Mikaël et Abraham et il trouve déposée auprès d'eux la "Connaissance des nourritures vitales" pour les esprits comme pour les corps, ce dont ils se sustentent, ce par quoi ils peuvent subsister. Et l'adepte découvre alors quelle est la nature de cet Élixir servant d'aliment approprié au corps minéral, Élixir ayant la vertu de rendre ce corps en or ou en argent, après qu'il ait été de fer ou de cuivre - ce qui revient à le ramener en bonne santé et à éliminer la maladie qui s' y était incorporée dans la mine, maladie faisant qu'il s'était transformé en fer ou en tel autre métal vil. Eh bien, tout cela, il l'apprend de cette Demeure du Trône.

Ensuite, l'adepte regarde vers Ridwân et Malik et il trouve déposée auprès d'eux la " Connaissance du Bonheur et du Malheur, celle du Paradis et de ses échelons, celle de l'Enfer et de ses marches. Car telle est la science des degrés selon lesquels se répartissent " la promesse et la menace" (la promesse s'accomplit par l'intervention de Ridwan qui est l'ange chargé de la rétribution des bienheureux; la menace se réalise par l'intervention de Malik qui est l'ange du châtiment.)
Et le voilà désormais instruit de la condition véritable que procure chacun des deux. Lorsqu'il a bien appris tout cela, l'adepte connaît le Trône et ses "Porteurs", ainsi que tout ce qui est englobé sous sa vaste enceinte.
Le Trône marque en effet la limite extrême des corps physiques. Au-delà, il n'y a plus aucun corps composé ayant figure et dimension. (1)


1. (la Sphère englobante du Trône situe les bornes extrêmes de l'univers et détermine la sortie du cosmos physique, débouchant sur le monde suprasensible dont l'adepte va explorer les " Demeures théosophales", à savoir : les réalités métaphysiques universelles qui sont incomposées.)


Source : l'Alchimie du Bonheur parfait (Ibn'Arabi)

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