Seul Dieu a le pouvoir d’ôter les voiles de vos yeux, et vous ne trouverez pas de réponses ici, à moins qu'Il ne le veuille.

14 juin 2018

Le prophète initiateur et les deux pèlerins 3 - Ibn Arabi

Sixième ciel : Moïse et Jupiter


La théophanie Divine accordée à Moïse


Puis tous deux repartent en quête du sixième ciel. L'adepte est reçu par Moïse - la paix soit sur lui - avec lequel se trouve son vizir, Jupiter. Le théoricien ne connaît point Moïse, alors Jupiter le prend en charge et lui offre l'hospitalité, tandis que l'adepte fait halte chez Moïse.
Ce dernier le gratifie de " douze mille sciences" relevant de la science Divine, autres que les sciences ayant trait aux cycles et aux mégacycles cosmiques dont il était déjà instruit. Et Moïse lui apprend que la "théophanie Divine" se produit en vérité "sous les formes des croyances auxquelles on est lié", et dans les cas de besoin impérieux. Alors l'adepte se le tient pour dit. Sur ce, Moïse lui remémore "le feu qu'il était allé quérir pour les siens" (coran: 20. 10; 27. 7), et lui fait observer que DIEU ne s'était révélé à lui que dans le feu, car de cela Moïse avait pressant besoin. DIEU ne se rend visible qu'en cas d'indigence radicale. En effet, tout solliciteur souffre d'indigence à l'égard de l'objet qu'il réclame de toute nécessité.


L' irréversibilité des essences et l' ontologie des formes de manifestation .


En ce ciel, Moïse enseigne à l'adepte comment les formes de manifestation sont évacuées (retirées) de la substance qui s'en dépouille pour revêtir d'autres formes, afin de lui faire comprendre que les individualités concrètes, (qui sont) celles des formes manifestées, ne se modifient point. Car cela entraînerait la modifications des essences métaphysiques. Les facultés de perception, en effet, dépendent des objets qu'elles perçoivent, lesquels objets ont une authenticité dont on ne saurait douter. Celui qui ignore les essences métaphysiques s'imagine que les individualités concrètes (qui procèdent) se modifient, alors qu'il n'en est rien. Par là même, on peut comprendre que la théophanie de l' Être Divin au "Jour de la Résurrection" assume une forme de manifestation telle que les hommes qui y feront face la récuseront (comme mensongère), protestant que DIEU s'en tient à l’écart. Et ils chercheront refuge auprès de LUI contre cette forme théophanique alors que c'est pourtant l' Être Divin, nul autre que LUI - du moins dans leur propre vision - car en vérité DIEU transcende toute altération et toute modification.
...


Illustration de la "science prodigieuse" : le bâton de Moïse changé en serpent.





Moïse et son bâton

De ce ciel on apprend la "science prodigieuse" que bien peu d'hommes peuvent connaître. D'ailleurs il vaut mieux que la masse n'en ait pas connaissance. Et tel est le sens du propos dans lequel DIEU déclare à Moïse : "Nul ne connaît ce que DIEU veut, excepté Moïse et ceux que DIEU a privilégiés". "Qu'est-ce là dans ta main droite, ô Moïse ? Il répondit : c'est mon bâton" (20. 17, 18). La question porte sur les nécessités premières. Elle ne peut être résolue par l’intéressé (Moïse) qu'à travers une notion confuse, lointaine. Puis, Moïse ayant réalisé qu'il s'agit d'un bâton, dit : " C'est mon bâton sur lequel je m'appuie et avec lequel j'abats du feuillage pour mes moutons; il me sert encore à d'autres usages" (20. 18). Tout cela en tant qu'il s'agit d'un simple bâton !
Avez-vous remarqué que Moïse informe DIEU d'une chose qui n'est point connue a parte Dei ? Eh bien, voilà justement une réponse à la "science nécessaire" provoquée par une question concernant un objet familier immédiatement saisi (appréhendé) grâce à son caractère de première nécessité. DIEU lui dit : " Jette-le ô Moïse !" (20. 19) - c'est-à-dire : ôte-le de ta main, bien que tu aies réalisé qu'il s'agit d'un bâton. " Moïse le jeta, et le voici - c'est à dire le bâton - devenu un serpent qui rampait" (20. 20).


Lorsque DIEU eut subtilisé le bâton - je veux dire la substance qui est celle du bâton -, celui-ci revêtit l'aspect du serpent dont la condition vitale est de ramper, de telle sorte qu'en le voyant ramper, Moïse se rendit compte que c'était un serpent. Et si Moïse n'en avait pas eu peur - puisque l'homme a peur des serpents -, nous aurions pu en conclure que DIEU a donné existence au serpent à travers un simple bâton qui s'est transformé en serpent dès l'instant où il a pris vie, et que, devenu vivant, il s'est mis à ramper sur le ventre, puisque assurément, une telle reptation n'est point le fait d'un homme. Au vrai, la forme du bâton, pour ce qui est de l'apparence extérieure, ressemble exactement à la forme des serpents. Aussi, lorsque Moïse en eut peur à cause de son apparence, DIEU lui dit : "Saisis-le et n'aies pas peur..." - c'était la crainte devant l'imprévu, puisque la chose était vraiment imprévisible. Et DIEU ajouta : " Nous allons le - pronom qui se rapporte au bâton - ramener à son premier état" (20. 21).


L' identité foncière de la substance et la substitution des formes.


Par conséquent, les substances primitives des choses se typifient et se modalisent par le truchement des formes et accidents de la manifestation, tandis que la substance reste une et identique. C'est-à-dire, en l'occurrence, qu'elle retourne à l'état de bâton, telle qu'elle était en son essence et telle que ton oeil la percevait. De même pour le serpent qui était serpent en son essence et que ton oeil percevait comme tel, afin que Moïse sache bien : Qui voit ? Qu'est-ce qui est vu ? Et par qui cela est vu ? C'est donc un avertissement Divin à l'intention de Moïse et à notre intention, celui qu'exprima pareillement 'Alîm al-Aswad, à savoir que : "les individualités concrètes (des choses) ne se modifient point". Le bâton n'est pas un serpent, ni le serpent un bâton. Simplement la substance assume la forme du bâton avant d'assumer celle du serpent, car ce sont là des formes que DIEU - le Tout-Puissant, le Créateur - enlève à la substance primitive quand il Lui plaît pour y substituer d'autres formes.


"Les transmutations sont une absurdité"; l'alchimie de la vision et le rôle de la faculté "imaginale".

Jupiter


Si tu es perspicace, te voilà désormais initié à la science concernant "les formes des existants que tu vois". Tu conviendras que cette science est de première nécessité, puisque tu ne saurais t'en passer en la dédaignant. Il t'apparaît évident que "Les transmutations sont une absurdité".
C'est DIEU qui scrute du regard à travers quelques-uns de ses serviteurs, en vertu de quoi ils perçoivent le bâton comme étant un serpent, alors même que c'est un bâton. C'est un acte de perception Divine qui chez nous autres, est "imaginale". Il en va pareillement de tous les existants (que l'on voit). Regarde donc ! Sans la faculté des sens, tu ne dirais pas : ceci est une pierre inerte, insensible, incapable de parler, dépourvue de vie. Tu ne dirais pas : voici un végétal, voilà un animal doué de sensation et de perception, voilà un homme doué de raison. Car tout cela, c'est ton regard qui te l'apprend.


Suppose que vienne un autre individu et qu'il se mette à observer avec toi. Celui-ci voit et entend les salutations que lui adressent les pierres, les végétaux, les animaux. Les deux expériences sont vraies cependant, et la faculté dont tu uses pour nier ce que prétend l'autre est la même faculté dont il se sert lui. Chacun des deux s'appuie sur une preuve identique, pourtant leur jugement est différent. Par DIEU ! Le bâton de Moïse aurait toujours été un serpent sans cesser d'être un bâton, tout cela simultanément dans le même objet ? En fait, la vision de chacun des deux hommes ne peut enregistrer ce qu'est l'objet en soi. Nous l'avons déjà constaté et nous avons réalisé ainsi en quoi consiste la vision d'une individualité concrète. C'est la vision de l'un et de l'autre à partir d'une essence unique, immanence à la première manifestation et à aucune autre, immanence à la seconde manifestation et à aucune autre.



L'alternance des rapports d'identité.


Dis alors : DIEU ! Dis : le monde ! Dis : c'est moi ! C'est toi ! C'est lui ! C'est tout cela ensemble dans le domaine des pronoms personnels. Cela continue indéfiniment, sans interruption. Zayd s’écrie au fond de toi même : c'est lui ! Et c'est Omar ! Et lui dit de toi-même : c'est toi ! Toi tu dis de toi-même : c'est moi ! Je suis donc identique à toi (l'oeil de lui même); et cependant ce n'est point moi qui m'identifie à toi, ni à lui. De sorte que les rapports d'identité alternent, indéfiniment. Ce sont là des mers débordantes, sans fond ni rivage. La sublimité de mon Seigneur est enfouie dans ces "paillettes d'or", et si vous parvenez à connaître ce que j'ai compris, vous goûterez la délectation de l'éternité, vous éprouverez la crainte qui ne laisse aucune trêve à personne. L'effondrement de la montagne était la preuve même de sa fermeté, et le fait que Moïse ait repris conscience est la preuve qu'il s'était évanoui (coran 7. 143).


Recommandation à l'adepte; instruction du théoricien par Jupiter.


(distique) Contemple sa Face en toute occasion et ne prétends pas en instruire quiconque.
O toi, l' "adepte mohammadien", ne méconnais point ce que j'enseigne et ne cesse jamais de Le contempler en toute forme que tu perçois, car en vérité le voile théophanique est suprêmement révélateur ! Enfin Jupiter prend l'adepte par la main et se porte avec lui au-devant du théoricien. A ce dernier elle révèle la portion de science qui dépend d'elle et que l'adepte a obtenu de la science de Moïse; du moins le lot de science relatif aux influx des sphères célestes agissant au sein des êtres constitués de la nature élémentaire. Cela et rien d'autre.






Septième ciel : Abraham et Saturne

Le " Temple empli de fidèles " et les "trois lumières d'Abraham".


Ayant pris congé de Moïse, ils se remettent en route, l'adepte mohammadien porté sur la "litière de la Divine sollicitude", le théoricien sur la "monture de la réflexion". Alors s'ouvre devant eux le septième ciel qui est en réalité le premier à partir d'ici. L'adepte est reçu par Abraham, l' "Intime de DIEU" - que la paix soit sur lui - et le théoricien est reçu par la planète Saturne.
Cette dernière le fait descendre en un temple obscur, triste séjour de désolation, et lui déclare : " Voici la demeure de ton frère - lui désignant ainsi sa propre âme. Restez-y jusqu'à ce que je revienne vers toi, car je suis au service de cet adepte mohammadien en raison de celui chez qui il est descendu, lequel n'est autre que l'Intime de DIEU ". Et saturne de se porter vers Abraham qu'elle trouve le dos appuyé contre le " Temple empli de fidèles ". L'adepte est assis entre ses bras tel le fils entre les bras de son père qui lui dit : " Ah le pieux enfant que voici !" Et l'adepte se met à interroger Abraham au sujet des "trois lumières". Il lui répond alors : " Elles constituent mon témoignage contre mon peuple. DIEU me les a données comme gage de sa sollicitude à mon égard. Je n'en ai point parlé dans l'intention de les associer (à DIEU), mais j'en ai fabriqué un filet de chasse avec lequel je rattrape ceux de mon peuple dont la raison s'égare."



Abraham exhorte l'adepte et l'encourage dans sa quête spirituelle.

Abraham lui dit encore : " O adepte, distingue soigneusement les plans de l'être et connais bien les rites de l'initiation spirituelle. Aie de ton Seigneur un discernement infaillible en tout ce qui te regarde personnellement. Ne renonce point à ton propos, car tu n'es pas homme à renoncer en cours de chemin ni à abandonner en vain . Fais en sorte que ton coeur ressemble à ce Temple empli de fidèles, absorbés dans la communion avec DIEU en permanence. Enfin, sache que de toutes les choses qu'il t'est donné de voir, DIEU n' en a fait aucune aussi vaste que le coeur du croyant, et ce vaste coeur, c'est toi".



Saturne


Les lamentations du théoricien.


Aussitôt qu'il entend cette proclamation, le théoricien s'écrie : " Malheur à moi qui ai été négligeant envers DIEU. J'étais parmi les railleurs" (39. 56). Il réalise soudain ce qu'il a laissé échapper en manquant de foi envers ce prophète et en suivant sa propre voie. Alors il s'exclame : " Pauvre de moi ! Si seulement je n'avais pas choisi ma raison en guise de preuve ! Si seulement je n'avais pas poursuivi avec elle la voie de la réflexion (fikr) en guise de but !".


L'information des âmes par les species impressae.





Les deux personnages saisissent donc les biens que les entités spirituelles des mondes supérieurs leur accordent respectivement; ils palpent l'immensité dans laquelle baigne le Plérôme suprême, chacun selon la candeur de son être et selon l'aptitude de son âme à se purifier du plus secret de la Nature. Alors, dans le sillon de leurs âmes viennent s'imprimer les gravures de toutes les réalités comprises dans l'univers. Cependant, l'un comme l'autre ne peut être pleinement informé que de ce qu'il contemple en lui-même, dans le miroir de sa propre essence.
...

Le septième ciel, seuil de l'Au-delà où commence l'escalade des âmes et ses épreuves


A partir de ce ciel commence l'escalade (des âmes vers l'autre Monde), épreuve dont on ne connaît pas les stratagèmes bien camouflés qui sont insoupçonnables, ni les pièges bien tendus. Là commence l'épreuve du voile, l'éternité des choses immuables, d'une souveraine lenteur. A ce niveau, on réalise la signification de la parole Divine : " La création des cieux et de la terre est plus grande que la création des hommes" (40. 57) - parce que les cieux et la terre occupent le " rang de la paternité" vis-à-vis des humains qui ne pourront jamais les atteindre. DIEU Très-Haut dit encore : " Remercie-Moi et remercie tes parents" (31. 14).


Condition des hommes et des djinns. La création d'Adam et la différenciation des espèces créaturelles.


A partir de ce ciel, on apprend que toutes les créatures d'une espèce autre que celle des hommes et des djinns sont bienheureuses et n'ont point part au "malheur de l'autre Monde", car parmi les hommes comme parmi les djinns, il y'a des malheureux et des bienheureux. Or, le malheureux déambule dans la cohorte des malheureux jusqu'à un terme fixé - parce que " la Miséricorde précéda la Colère" - tandis que le bienheureux conserve cet état indéfiniment. Parvenu à ce point, on est à même de connaitre la faveur insigne dont bénéficia la " Création de l'homme", et d’apprécier l' "orientation des deux Mains Divines en vue de créer Adam", à l' exclusion de toute autre créature. Et l'on réalise, de ce fait, que les créatures appartiennent à un seul genre, lequel procéda par une voie unique durant l'acte de la Création, sans qu'il en résulte de différenciation des espèces créaturelles, car leur différenciation spécifique vint de l'homme. C'est à partir de lui que la Création fut différenciée. Aussi bien, la création d' Adam diffère-t-elle de la création d' Êve. La création d' Êve diffère de celle de Jésus. La création de Jésus diffère de celle de tous les fils d' Adam. Pourtant tous sont des hommes.




La beauté dans la laideur : stratagème Divin.

A ce niveau céleste, la laideur de son action est rendue belle à l'homme, et il voit celle-ci parée de beauté. Aussi, lorsque ce embellissement se révèle soudain aux yeux de l'adepte, il remercie DIEU Très-Haut pour l'avoir préservé de commettre pareil méfait. Quant au malheureux théoricien, il ne peut trouver de soulagement que dans la contemplation de cette épiphanie qui lui apporte la beauté dans la laideur et c'est là un des "stratagèmes Divin". En ce ciel permanent, immuables, les individualités métaphysiques des formes manifestées se modelant dans la substance déployée sous l'orbe de cette (septième) Sphère jusqu'à la terre.





Le "Patriarcat de l'Islam"; Abraham révèle à l'adepte les vertus du "lait de la gnose".


En ce ciel se reconnaît la " Communauté d' Abraham". C'était vraiment une communauté magnanime qui ignorait le sectarisme confessionnel. Lorsque le théoricien comprend ces vérités chargées de sens et réalise qu'il se trouve devant le " Patriarcat de l'Islam", il désire se rapprocher de son patriarche, Abraham. Alors Abraham demande à l'adepte "Qui est cet étranger avec toi ?" Il lui répond : " C'est mon frère." " Ton frère de lait ou ton frère par le sang ?" "C'est mon frère par l'eau". Abraham lui réplique : " Tu dis vrai ! C'est pourquoi je ne le connais point. Toi-même, ne fréquente que celui qui est ton frère de lait, comme moi je suis ton "père de lait". En vérité, la "Demeure bienheureuse" n’accueille que les hommes qui sont frères de lait, leurs pères et leurs mères. Car ceux-là seuls comptent au regard de DIEU. Ne vis-tu pas la "gnose t'apparaître sous l'aspect du lait", dans l'habitacle de l'Imagination active ? Eh bien, cela est dû à l'allaitement qui fut le tien." Et Abraham de tourner le dos au théoricien, puisque ce dernier avait rompu la filiation le rattachant au Patriarcat d'Abraham.


L'admission de l'adepte dans le Temple des vrais croyants.


Ensuite, Abraham ordonne à l'adepte d'entrer dans le " Temple empli de fidèles ". Il y pénètre donc sans son compagnon qui garde la tête baissée (et reste sur le seuil). Puis il en ressort par la porte qu'il avait empruntée en entrant, au lieu de sortir par la "porte des anges" qui est la seconde porte du sanctuaire. Celle-ci présente une particularité qui est la suivante : celui qui sort (du Temple) par cette porte ne repasse plus par là.




L'adepte prend congé d'Abraham et poursuit son ascension. Le théoricien se voit refuser l'Islam et interdire d'aller plus loin.


Enfin l'adepte prend congé d'Abraham pour continuer son ascension. Il embrasse son compagnon de voyage, le théoricien qui était demeuré là. Ce dernier s'entend dire : " Arrête-toi ici jusqu'à ce que ton compagnon (l'adepte) revienne, car à partir de ce point tu ne peux plus avancer. C'est ici le terme de la "fumée élémentaire". Et le théoricien de s'écrier : " Je reçois l'Islam et je me range sous l'autorité a laquelle s'est s'est conformé mon compagnon !"
" Ceci, lui répond-on, n'est point le lieu où l'on peut recevoir l'Islam. Quand tu seras retourné à ton point de départ, là d'où tu es venu avec ton compagnon, ce sera le lieu et le moment appropriés. Lorsque tu te seras soumis, que tu auras vraiment cru, lorsque tu auras adhéré à la voie de ceux qui se convertissent à DIEU conformément à l'appel des Envoyés-Prophètes qui proclament DIEU, alors seulement, tu pourras recevoir l'Islam comme l'a reçu ton compagnon." Et le théoricien dut demeurer là.




source : l'Alchimie du Bonheur Parfait (Ibn'Arabi)






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

vous pouvez me contacter directement par mail elfieraleuse@gmail.com