Sur la première voie, celle du Retour au cœur du Père, on sort définitivement du système des dimensions déconnectées de l'Univers interne, alors que sur la voie irrégulière, on prend un titre de Maître ou de demi-dieu qui ne dure que le temps d'un cycle, après quoi, on retourne à la case départ. Les vrais spirituels empruntent la voie régulière, ils sortent du circuit de l'incarnation et de la souffrance, alors que les initiés des basses hiérarchies entretiennent la roue du monde, perpétuant l'exploitation et la douleur ici-bas.
Qui sont ces initiés irréguliers ?
On le devient lorsqu'on veut s'élever par la volonté, la recherche du pouvoir, la célébrité et la gloire en ce monde. On peut emprunter une voie de fausse sainteté comme les initiés de la " main droite " qui ont cultivé une personnalité raffinée, ou au contraire - mais cela revient au même - on peut prendre la voie de la " main gauche " en développant la puissance qui vous hisse au dessus de l'humanité ordinaire. Dans les deux cas, si l'on va assez loin dans le développement choisi, on peut s'octroyer un poste dans la hiérarchie terrestre, au service d'un égrégore.
Peut-on devenir un immortel irrégulier par l'art ou la science ?
Tout à fait. Depuis le développement de la médiatisation, un être qui devient célèbre au plan international prend naturellement, grâce à son charisme, une place de choix dans la hiérarchie planétaire. C'est ainsi que des chanteurs de rock ou des vedettes de cinéma ont gagné une promotion sur une dimension invisible. L'artiste peut être totalement dépravé, ou bien au contraire, il peut s'agir d'un grand humanitariste. Le résultat est sensiblement le même car grâce à son charisme médiatique, la personnalité est devenue si lumineuse sur le plan astral, qu'elle règne sur la portion de l'humanité accordée à sa fréquence. Ici, bien et mal ne sont que les deux faces du jeu de la dualité terrestre. Mais, bien entendu, les humains qui se sont hissés au rang de demi-dieux grâce à leur talent ou leur action, sont aux yeux des masses des êtres divins. Le système politique les identifie par des médailles, des décorations, des prix, afin d'authentifier leur pouvoir occulte. Ainsi, lorsqu'un personnage de la scène médiatique reçoit une décoration au niveau national ou international, cela symbolise sa promotion dans la hiérarchie invisible. Ces décorations ont une fonction magique, à l'image des titres ronflants qu'on confère aux initiés de la hiérarchie ecclésiastique ou maçonnique. Chaque grade maçonnique symbolise un degré atteint dans les basses hiérarchies invisibles, mais il faut avoir fait preuve de ses mérites au service du " prince de ce monde " pour gagner une place de choix dans son administration.
Un chanteur de rock, par exemple, peut-il obtenir cette gratification ?
Prenons les exemples célèbres, comme Mick Jagger, Paul Mc Cartney ou Bob Dylan - sans oublier Elvis Presley qui est une idole qui reçoit un culte religieux. Ainsi, aujourd'hui, lorsqu'un américain sait qu'il va mourir, il dit qu'il va rejoindre Elvis !
Mick Jagger, le provocateur des Rolling Stones qui chantait " sympathie pour le diable " a été décoré du titre de Lord d'Angleterre. Symboliquement, c'est recevoir en héritage un domaine sur la face invisible de l'empire britannique. (Idem pour le Beatle Paul Mc Cartney)
Bob Dylan, le prince des poètes de la génération rock, a été promu à un rang élevé par les autorités maçonniques américaines et internationales. On se souvient de son accolade avec Jean-Paul II, après que Dylan soit d'abord passé à la synagogue de Rome. Nombre de pays l'ont décoré du titre de chevalier des arts et des lettres, ce qui témoigne de l'honneur qui lui est accordé sur la dimension occulte.
Ces artistes médiatisés et idolâtrés ont travaillé pour gonfler certains égrégores, et chaque travail reçoit son salaire. Rien n'est laissé au hasard. Que l'on s'appelle Mère Térésa ou Madonna, c'est le même combat professionnel pour la promotion dans la hiérarchie luciférienne. Il n'y a qu'une faible nuance entre la bonté ostentatoire des grands humanitaristes, et la sensualité des stars. Il faut avoir rendu de bons et fidèles services aux basses hiérarchies, que l'on en soit conscient ou pas. A un certain moment, l'initié sait qu'il est un élu car les pouvoirs qui lui sont octroyés en ce monde sont exorbitants - célébrité, richesse, honneur, pouvoir. Toutefois, l'élu qui ne marche pas droit risque d'être jeté aux oubliettes.
Qu'arrive t-il aux célébrités assassinées ou qui meurent prématurément ?
Généralement, elles sont expédiées de l'autre côté pour être utilisées comme médiums afin de transmettre aux loges occultes des informations sur le futur. Tout a un sens dans l'économie des hiérarchies planétaires. Comme on dit : " chaque cheveu est compté ".
Un élu du système hiérarchique planétaire est un être qui dispose de qualités spirituelles particulières. Il a signé un pacte pour obtenir son pouvoir, son talent, et sa fortune anormale. Il s'est engagé à être un serviteur. Il peut focaliser l'énergie de millions d'êtres afin de redistribuer cette énergie astrale sur d'autres dimensions, au bénéfice des basses hiérarchies.
L'immortalité des grands personnages est donc factice et relative ?
Oui, elle ne dure que le temps d'un cycle, et seulement si l'entité qui a été élue est capable de gérer habilement sa " carrière magique ".
Le fantôme d'Elvis Presley ne sera pas éternellement une idole à laquelle l'Amérique rendra un culte. D'autre part, il n'est pas certain que l'entité Elvis Presley soit capable de diriger consciemment sa carrière magique dans l'au-delà. Son image est utilisée, mais l'entité n'avait pas atteint un niveau de maîtrise occulte suffisante. C'est un instrument. Peu à peu l'image astrale s'estompe et disparaît.
Quoi qu'il en soit, la fonction ésotérique de la gloire en ce monde, c'est de constituer autour de personnalités charismatiques des foyers d'alimentation énergétique. Les stars sont des esclaves de la Grande Babylone. Les grands personnages politiques sont au dessus des célébrités dans la hiérarchie car les stars ne sont que leurs serviteurs, leurs bouffons, éventuellement leurs prostituées. C'est pourquoi aucune célébrité du show business n'attaque le système qui la fait vivre, et qui pourrait la faire mourir. Certaines vedettes jouent les révoltés dans un cadre contestataire délimité, mais jamais ils ne dévoileront les secrets initiatiques - à condition qu'ils comprennent comment ça fonctionne !
Le système est protégé. Un artiste peut prendre un profil de rebelle avant d'accéder au succès, mais dès qu'il est célèbre, il joue le jeu comme un enfant obéissant, ou il est renvoyé en bas.
Brigitte Bardot a égratigné le système, mais pas jusqu'aux responsabilités supérieures, car elle en est un produit, dès avant sa naissance.
Elle dispose d'un certain égrégore, et possède une petite niche de " sainteté " dans la hiérarchie, quoique seulement pour le reflet astral de ses années glorieuses. Elle est donc dans le coup, même si le système l'épingle pour ses positions politiquement incorrectes, lesquelles ne lui vaudront pas un titre d'éternelle comme d'autres stars conscientes des mécanismes ésotériques, et qui sont des initiés.
Bardot est protégée pour son image astrale encore vivace, mais qui s'effrite.
Pour tenir un égrégore, il faut avoir développé une conscience luciférienne puissante au service de l'ordre mondial. Bardot sera récupérée après sa mort si elle ne choisit pas de sortir du système.
Ces entités peuvent-elles échapper un jour au désir de briller et d'être reconnues ? Accède t-on au plus haut niveau de la célébrité si on ne le désire pas depuis de nombreuses incarnations ?
Et les grands noms du passé ?
Ces êtres dont la gloire fut posthume n'étaient pas médiatisés de leur vivant, et seule leur image astrale peut être utilisée par les entités occultes qui gèrent la circulation énergétique à leur profit.
C'est comme de racheter les droits d'un auteur en faisant fructifier la valeur commerciale de son nom. Certains égrégores exercent un droit d'exploitation sur l'image de tel saint ou personnage historique et captent ainsi les sentiments attachés à son nom, mais l'âme du personnage n'est plus dans ce circuit.
Par exemple, François d'Assise aurait refusé de servir de stimulant pour entretenir un culte de sa personnalité, mais cela n'empêche pas l'égrégore catholique romain d'utiliser son image de sainteté pour vampiriser les adorateurs du " poverello ".
Cette organisation de vampirisation astrale est la " Grande Babylone ", avec ses dieux et ses héros. C'est une mafia occulte qui gère les images des grands personnages mondiaux, lesquels ne sont pas impliqués dans ce syndicat, soit qu'ils sont sortis définitivement du circuit des renaissances, ou sont incarnés à nouveau sur la terre dans le plus grand anonymat.
Par exemple, lorsque Platon s'est réincarné pour la dernière fois, c'est dans la personnalité d'un écrivain du 19ème siècle totalement inconnu. Les grands rôles ne sont pas obligatoirement ceux que l'histoire enregistre. Tout ceci est très aléatoire. Par exemple, Vincent van Gogh est mort pauvre et inconnu. Or, l'une de ses peintures est la plus chère du monde. Dès lors, on parle beaucoup de lui, et l'on a construit un mythe autour de son image, sans qu'il soit impliqué dans ce cirque.
Il s'est formé un culte autour de l'image astrale de van Gogh. Il est peu probable qu'il découvre qu'il n'a été durant son périple ici-bas qu'un peintre raté, mystérieusement devenu le plus cher du monde !
Tout cela est très occulte. Pourquoi un homme qui n'aurait pas vendu une croûte de son vivant, devient-il un mort richissime ? Le monde invisible détourne à son profit les œuvres puissantes. On pourrait citer Mozart et nombre de génies, maudits durant leur existence, mais que le système récupère pour son ambiance culturelle, qui sinon serait stérile et creuse.
Certains médiums racontent aux gens qu'ils ont été tel personnage du passé. Selon les modes, c'est un prêtre égyptien ou une princesse celtique. C'est de la sottise. Il faut se souvenir que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Qui gère le circuit de la célébrité ?
Des entités irrégulières se sont octroyées une place dans les basses hiérarchies grâce à un développement occulte qui leur permet de ne pas revenir en incarnation. Ces entités sont organisées en concessions exploitant les réserves énergétiques de l'âme humaine. Ce commerce malsain remonte à une très haute antiquité. Ces entités ont parfois usurpé l'identité et même l'apparence des dieux qui coiffent au le circuit du système solaire. Ces faux dieux et ces entités irrégulières forment les basses hiérarchies planétaires. C'est un circuit fermé rejeté hors du monde divin.
Il s'entretient par la récupération de l'énergie de l'âme humaine qui seule peut synthétiser la force universelle fondamentale. C'est pourquoi, la méthode privilégiée pour capter l'énergie de l'âme demeure les rites et la prière. Du fait que les religions ont perdu le monopole du culte des divinités, il s'est développé un système médiatique international qui pompe une énergie énorme quoique d'un taux vibratoire déprécié. Ce système permet donc aux célébrités d'accéder au statut de demi dieux aux yeux des foules qui veulent des idoles à adorer à la place des divinités démodées.
Cette crise nécessitera au final de faire apparaître un personnage messianique qui se présentera comme le sauveur, l'avatar divin descendu sur la terre. Les loges orientales et occidentales se disputent à ce sujet, sans compter le messianisme juif qui voudrait imposer son roi David.
Un consensus sera adopté, si ce n'est déjà fait. Que le spectacle commence !
Nous avons parlé de la pseudo immortalité des " maîtres " de la hiérarchie planétaire. Nous voyons que pour parvenir à s'élever dans ces degrés il faut avoir développé un pouvoir occulte spécial. Ce pouvoir est lié à la kundalini inférieure, et ne présente aucun caractère libérateur au sens spirituel. Dès lors, comment un être qui n'emprunte pas ce chemin de puissance, peut-il sortir du circuit terrestre ?
La condition pour sortir du circuit c'est de ne pas s'y enchaîner d'avantage. Par conséquent, il faut comprendre que le développement de nos pouvoirs naturels - comme le recommande l'occultisme - est une entrave plutôt qu'une aide.
Nous n'avons pas à rechercher plus de pouvoir si nous voulons sortir d'un circuit planétaire où l'on se hisse précisément en développant une puissance anormale.
Si l'on ne recherche ni la célébrité, ni les pouvoirs occultes, ni la gloire, ni la fortune en ce monde, alors, on est déjà à moitié sorti d'affaire, car nous n'intéressons plus les basses hiérarchies qui vivent de l'exploitation des ambitions mondaines. On nous considèrera alors comme des créatures sans importance, des minables, des ratés, ce qui est tout à notre avantage, car les entités lucifériennes qui surveillent le circuit planétaire, ne peuvent imaginer qu'on puisse rechercher une autre lumière que celle qui illumine leur univers d'illusion.
On devient intérieurement des petits enfants, et l'air de rien, on sort du bac à sable sans se faire remarquer. Bien entendu, il faut couper les liens avec les séductions de la Grande Babylone, ses passions, ses tentations et ses illusions - tout ce qui mobilise les hommes ordinaires.
Ce n'est évidemment pas facile lorsqu'on a une personnalité développée, car celle-ci veut devenir toujours plus grande, plus intelligente, plus forte, plus douée, etc…
Il faut traverser et vaincre les trois tentations dans le désert : l'orgueil, le pouvoir et l'attachement aux richesses. C'est dire qu'il faut prendre le chemin inverse de ceux qui deviennent importants, et qui sont dès lors récupérés par les basses hiérarchies qui les tentent avec l'appât de la gloire, du pouvoir et de la richesse.
Comment un être doté d'une personnalité développée peut-il se libérer ? Celui qui brille d'un certain charisme, qui est ambitieux, peut-il échapper à la tentation de la célébrité, du pouvoir et de la richesse ?
Il doit prendre conscience que le développement de ses pouvoirs personnels le conduiront à pactiser avec des puissants - au plan visible ou invisible - qui pourraient faire de lui leur allié ou un serviteur, s'ils détectent en lui un potentiel.
Les monastères et les loges maçonniques sont remplis d'esclaves qui plient l'échine, à cause de l'orgueil spirituel ou mondain qui les dévore.
Si l'on a une personnalité ambitieuse, volontaire ou téméraire, il est évident qu'on ne doit pas refouler ce que l'on est. Il faut convertir nos défauts en vertus en restituant à l'univers l'essence de nos pouvoirs individuels. Que celui qui a le sens de l'organisation, trouve sa place dans un groupe spirituel de bonne foi où il pourra faire profiter les autres de ses capacités. Que celui qui est ambitieux recherche un but spirituel élevé à la mesure de son désir. Que celui qui est un meneur, aide les autres à avancer vers la lumière, en montrant l'exemple du dévouement et de l'ardeur. Alors, celui qui a des défauts liés à l'orgueil, le goût du pouvoir ou le désir d'expansion, les mettra au service de son désir de vérité et de libération.
Les serviteurs de la vérité ne sont ni indécis, ni dénués de volonté. Leur volonté ardente est convertie en volonté de servir.
Sur la voie spirituelle régulière, on agit avec volonté et détermination, mais on ne cherche pas de profit personnel, alors que sur la voie irrégulière, on recherche uniquement le pouvoir pour soi-même.
Les deux immortalités, la vraie et la fausse, découlent de deux attitudes inverses : servir Dieu ou servir le monde.
Les idées new age, confuses et complaisantes, ainsi que la religiosité mondaine, tentent de conjuguer ces tendances inconciliables. Mais il n'y a qu'une voie d'immortalisation, c'est sortir du circuit de la mort.
Alors, comment devient-on immortel ?
Sur la voie régulière, il faut le désir sincère et conscient de revenir à notre origine - pour autant que l'on ait conservé la nostalgie de ce paradis perdu.
Sur la voie des anormaux des basses hiérarchies, il faut le désir de devenir un dieu en enfer - parce qu'on ne sait plus d'où l'on est venu, et qu'on ne voit pas d'autre façon d'avancer que la fuite en avant.
Entre les deux, il y a les tièdes, ceux qui se demanderont toujours quel chemin est le plus sécurisant, ou pour la majorité, qui ne se demandent rien du tout.
Joël Labruyère
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