Au seuil du monde, quand l’aube hésite,
Ils se dressent, sans bruit ... cinq mystères d’infini.
Ni rois, ni ombres, ni prophètes d’oubli :
Mais les veilleurs d’un feu qu’aucun vent n’anime ni ne nourrit.
Au seuil du monde, quand l’aube hésite,
Ils se dressent, sans bruit ... cinq mystères d’infini.
Ni rois, ni ombres, ni prophètes d’oubli :
Mais les veilleurs d’un feu qu’aucun vent n’anime ni ne nourrit.
1En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
1. Sache que le Qada est le Décret d'Allah sur les choses2.
Le Décret d'Allah sur les choses est défini par la science extérieure et intérieure qu'il en a. La science d'Allah dans les choses Lui. est conférée par ce que celles-ci3 sont en elles-mêmes.
En parlant de la tradition hermétique précédemment, nous disions que celle-ci se réfère proprement à une connaissance d’ordre non pas métaphysique, mais seulement cosmologique, en l’entendant d’ailleurs dans sa double application « macrocosmique » et « microcosmique ».
Une question qui semble avoir fortement préoccupé la plupart des commentateurs de Dante est celle des sources auxquelles il convient de rattacher sa conception de la descente aux Enfers, et c’est aussi un des points sur lesquels apparaît le plus nettement l’incompétence de ceux qui n’ont étudié ces questions que d’une façon toute « profane ». Il y a là, en effet, quelque chose qui ne peut se comprendre que par une certaine connaissance des phases de l’initiation réelle, et c’est ce que nous allons maintenant essayer d’expliquer.
Dans notre étude sur la « place de la tradition atlantéenne dans le Manvantara », nous avons dit que la signification littérale du nom d’Adam est « rouge », et qu’on peut voir là un des indices du rattachement de la tradition hébraïque à la tradition atlantéenne, qui fut celle de la race rouge.
La suite du voyage symbolique accompli par l’être dans son processus de libération graduelle depuis la terminaison de l’artère coronale (sushumnâ), communiquant constamment avec un rayon du Soleil spirituel, jusqu’à sa destination finale, s’effectue en suivant la Voie qui est marquée par le trajet de ce rayon parcouru en sens inverse (suivant sa direction réfléchie) jusqu’à sa source, qui est cette destination même.
Écoute, ô bien-aimé !
Je suis la Réalité du monde,
le centre et la circonférence,
J’en suis les parties et le tout.
LA SOURATE DES DERNIERS TEMPS
Le personnage d'Al-Khadir n'apparaît dans le Coran qu'à la sourate 18, celle des « Compagnons de la Caverne » (Ahl al-Kahf). Ce titre évoque le symbolisme polaire. En effet la caverne est intimement liée à la montagne et à l'axialité des pôles [28].
UN FARD NOMMÉ RENÉ GUÉNON
À différentes reprises, dans son œuvre comme dans sa correspondance, René Guénon a fait allusion à un personnage mystérieux, celui que l'Islam nomme Al-Khadir le prophète – ou Khizr, selon la transposition persane de son nom.[1]
Nous parlions, en terminant notre dernier article*, de la Shekinah, qui est, dans la tradition hébraïque, la présence réelle de la Divinité ; le terme qui la désigne dérive de zhakan, qui signifie « habiter » ou « résider ». C’est la manifestation divine en ce monde, ou, en quelque sorte, Dieu habitant parmi les hommes ; de là son rapport très étroit avec le Messie, qui est Emmanuel, « Dieu avec nous » : Et habitavit in nobis, dit saint Jean (1, 14).
01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,
1Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s'assit au bord de la mer. 2Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s'assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre glorifient Allah, et Il est le Puissant, le Sage.
De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre et choisi par Dieu pour annoncer sa Bonne Nouvelle.
1Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. 2En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. 3Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, 4et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit. 5Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. 6Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; 7car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. 8Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
Traduit par Abu Bakr Sirajuddin (Martin Lings)
***
Mais toi, as-tu senti quelque chose de ce qu'ils perçoivent?
Si tu leur es semblable, tu as autorité.
Mais si tu ne trouves en toi-même rien de ce qui est leur,
Exige de ton âme un équitable jugement ; écoute cette description :
Le Dôme et la Roue1
[1] Publié dans É. T., nov. 1938.
On sait que la roue est, d’une façon générale, un symbole du monde : la circonférence représente la manifestation, qui est produite par l’irradiation du centre ; ce symbolisme est d’ailleurs naturellement susceptible de significations plus ou moins particularisées, car, au lieu de s’appliquer à l’intégralité de la manifestation universelle, il peut aussi s’appliquer seulement à un certain domaine de manifestation. Un exemple particulièrement important de ce dernier cas est celui où deux roues se trouvent associées comme correspondant à des parties différentes de l’ensemble cosmique ; ceci se rapporte au symbolisme du chariot, tel qu’il se rencontre notamment, en de fréquentes occasions, dans la tradition hindoue ; Ananda K. Coomaraswamy a exposé ce symbolisme à diverses reprises, et encore, à propos du chhatra et de l’ushnîsha, dans un article de The Poona Orientalist (numéro d’avril 1938) auquel nous emprunterons quelques-unes des considérations qui vont suivre.