Seul Dieu a le pouvoir d’ôter les voiles de vos yeux, et vous ne trouverez pas de réponses ici, à moins qu'Il ne le veuille.

22 décembre 2018

L'ombre des choses à venir

je suis une nouvelle fois "tombée" sur Démasqué de Jan van Rijkenborg ...


"Voici maintenant les traits fondamentaux de la Grande Imitation.

On mettra en scène ni plus ni moins que le Grand Retour du Seigneur, tel qu'il est dépeint dans les diverses prophéties apocalyptiques. Cette représentation minutieusement préparée sera accompagnée de phénomènes prodigieux de nature scientifique naturelle. Elle énglobera le monde entier, troublant jusqu'à la moindre place. Chacun pourra être témoin et pensera: «Le Seigneur vient dans les nuées du ciel, avec tous ses saints anges! »

Ensuite une intervention aura lieu dans le système gouvernemental de tous les pays et un gouvernement mondial sera instauré. Dans le monde entier retentira le cri de joie: «Paix sur la terre.»

A part quelques détails accusateurs, tout cela apparaîtra si parfaitement «vrai», que presque toute l'humanité sera indubitablement touchée par la crédibilité de l'apparence et réagira en concordance.

Malheureusement toute l'humanité se rassemblera en masse dans les églises pour y implorer et remercier. Il y aura une grande multitude en liesse, agitant des palmes à profusion, bien que vivant comme auparavant des pots de viande d'Egypte, se remplissant des produits d'abattoirs; une multitude qui, par l'application de certaines découvertes, vivra beaucoup plus longtemps qu'on ne peut normalement le penser.

Les détails accusateurs? Par exemple, le loup ne se trouvera pas véritablement sur le pied de paix avec l'agneau; le scorpion et la vipère continueront à piquer et à mordre; le chevreuil ne se blottira pas contre la bête de proie, à moins que tous deux n'y soient forcés par des injections préalables...


I


Maintenant que le Règne Gnostique est une réalité en Europe et que tous les élèves sérieux de la jeune Fraternité Gnostique ont été conduits aux confins de la Terre Promise; maintenant que les nombreuses années de la traversée préparatoire du désert sont derrière nous et que nous nous efforçons d'éveiller chez tous nos frères et soeurs la juste conscience qui permet d'accéder au Nouveau Règne; la nécessité se fait sentir, urgente, de vous informer de quantité de phénomènes connexes qui surgissent dans notre monde contemporain. Car, si vous n'étiez pas parfaitement au courant, et si vous n'aviez pas une claire notion de ce qui est à l'arrière-plan de très nombreux événements futurs, vous vous laisseriez inévitablement duper, et, mûs par les meilleures intentions du monde, vous suivriez les voies qui conduisent à l'abîme et vous seriez complètement perdus pour le Règne Gnostique.




Chaque fraternité gnostique a au cours de son développement connu de semblables périodes pen­dant lesquelles, au moment même du succès, à l'instant où le but allait être atteint, les plus grandes difficultés se présentaient du dehors, essayant d'anéantir la victoire. Les comptes rendus de tous ces événements nous sont parvenus sous forme de légendes et de contes allégoriques, mais aussi grâce à des rapports exacts qui relatent point par point et fidèlement le déroulement des faits.


Les situations auxquelles eurent à faire face les fraternités gnostiques successives variaient chaque fois conformément aux rayonnements et influences des configurations planétaires et zodiacales de l'année sidérale ésotérique qui dure environ 26000 ans.

C'est pourquoi ces fraternités eurent à endurer, au cours de leur développement, d'intenses et atroces persécutions de la part de fraternités adverses (comme ce fut le cas pour les fraternités qui existèrent au cours des 3.000 dernières années, jusqu'à la dernière en date, celle des Rose-Croix classiques) ou elles ont dû subir les effet Toute expérience gnostique est basée sur le même principe; mais, s'il est vrai que les séries d'événements et l'entourage diffèrent toujours, il n'en est pas moins vrai que rien ne se produit qui n'ait déjà eu lieu au cours des siècles. Les rotations incessantes des années sidérales le confirment.

Pour comprendre exactement l'arrière-plan psycholo­gique des événements à venir, il faut avoir remarqué, avant tout, que toute créature appartenant à un ordre de nature dialectique doit, en raison de sa naissance, non seulement conserver, mais également protéger le moi. Ceci n'est pas seulement un ordre de cette nature, un devoir, qu'elle impose, mais un instinct, une impossibilité qu'il en soit autrement. Donc, celui qui aime son moi, celui qui veut lui rester soumis, doit fatalement considérer comme ennemi, ou tout au moins comme dangereux, tout individu qui voudrait le faire sortir de cet état naturel. Car, si par notre naissance naturelle, nous formons un seul être, un seul corps avec le champ de la nature, il est évident qu'au moment où, pour suivre l'orientation gnos­tique, nous voulons échapper à cette nature et nous tourner vers l'autre règne, nous attaquons, nous désorganisons, nous affaiblissons, les fondements de «l'ordre» dont nous sommes les sujets. Voilà pour­quoi tous les aéons de la nature avec leurs forces et leurs subordonnés sont nos ennemis déclarés, au mépris même de toute norme de civilité ou de toute considération sentimentale.


Quiconque se tourne vers le salut contenu dans la lumière christique et en tire les justes conséquences, rencontre immédiatement l'hostilité sur terre, cette hostilité étant une réaction, une auto-protection selon la nature. C'est pourquoi, dès qu'un homme entre­prend de suivre sérieusement le chemin, il trouve sa voie bloquée et semée de toutes espèces d'obstacles. Il est un étranger sur terre, de qui on jalouse même la lumière de ses yeux; jour et nuit il est combattu, comme nous lé voyons dans l'histoire des grands serviteurs de l'humanité. En vertu de l'essence de leur être et de la nature de leur mission, ils furent toujours contrecarrés et persécutés. Connaissant l'arrière-plan psychologique de cet antagonisme et la position de contrainte de ses promoteurs, ils ne répondaient jamais à cette opposition par la violence, mais, mûs uniquement par un intense amour pour l'humanité entière, ils venaient vers elle avec une pitié profonde, qu'ils rayonnaient impassiblement.

Leur arme (si l'on peut parler d'arme) n'était rien qu'une orientation sur le courant de la grâce, sur les lignes directrices et les lignes de force magnétiques de l'autre règne. Agissant ainsi, ils étaient en sécurité, et leur absence de réaction évitait toute lutte qui les aurait liés.


Voici maintenant un tout autre aspect de la question. En tant que système, en tant que champ cosmique dans la manifestation universelle, il va de soi que l'ordre dialectique de la nature participe à un champ plus grand, un plus grand cosmos, dont il est par conséquent dépendant. Etant donné que le champ dialectique constitue un tout séparé, ou, suivant l'expression de Jacob Boehme, un tout «fermé», comme retranché du reste de la manifestation univer­selle, parce qu'il est une contre-nature à l'égard du plan divin à la base de l'univers, ce champ de la nature dialectique, en tant que cosmos fermé sur lui-même, sera periodiquement rectifié par le champ intercosmi­que et purifié de toutes les iniquités qui se produisent dans son enceinte, iniquités qui menacent sans cesse de le rendre inapte à servir de champ d'habitation et de vie.


Le tragique de la destinée de tous les aéons de la nature, de leurs forces et de leurs subordonnés, c'est que, de par leur nature, ils s'insurgent et entrent en lutte contre le Logos et ses voies rectificatrices. Car, toute créature née selon la nature tend, non seule­ment à se maintenir, mais aussi à se protéger. C'est pourquoi, quels qu'en soient et le mode et la cause, lorsque cette créature subit une rectification dans sa marche selon la nature, elle engage la lutte contre le Correcteur et s'oppose nécessairement à tout pro­cessus portant atteinte au soi personnel et à son monde.

Le Logos nous appelle par ses forces de lumière qui pénètrent tout et lorsque nous répondons à cet appel en suivant réellement le chemin, nous rencontrons immédiatement l'hostilité et nous devenons comme étrangers sur la terre. Le sort de la Pistis Sophia devient alors le nôtre.


Le Logos, d'ailleurs, comme notes l'avons exposé plus haut, intervient périodiquement au cours des rotations sidérales dans la marche des choses dialec­tiques, pour épurer et clarifier, mû par l'amour éternel qui, soutenant toute la manifestation, soutient aussi la manifestation dialectique. A l'instant même, la créature de cet ordre dialectique s'insurge contre le Logos. Elle doit le faire en vertu de sa nature; elle le fait caf elle ne peut agir autrement en raison de son asservissement à la loi de la nature. C'est ainsi que vous devez comprendre l'expression «vivre-sous-la loi» !


Nous savons que dans l'époque où nous vivons, non seulement une jeune Fraternité Gnostique est en voie de se soustraire à l'emprise de la nature et va, de par la loi de cette nature, déclancher un conflit, mais encore que le monde est entré dans une phase de rectification mondiale par le Logos. Et tous les aéons de la nature, leur forces et leurs subordonnés, s'arment pour résister au déroulement cosmique des choses. Voici pourquoi notre époque est si compli­quée: il s'agit d'une opposition totale en voie de développement, à l'égard de la révolution cosmique et atmosphérique aussi bien qu'à l'égard d'un mouve­ment gnostique d'une ampleur exceptionnelle.


Les fondements de l'état dialectique oscillent. Une violente résistance aux voies du Logos est en train de se manifester. Et, comme nous sommes, en tant que groupe gnostique, un élément actif dans ce grand événement, il est évident que nous devons réfléchir intensément à tout ce qui va se produire, si nous voulons, premièrement résister à la tempête, et en second lieu, servir ainsi qu'il sied le grand et saint travail!


Si nous examinons les choses, nous ne devons certes pas supposer que cette lutte, cette opposition, se manifestera sous des formes connues de nous, ou ,qu'elle ressemblera au combat par les armes que se livrent d'ordinaire les hommes. Non, les armes qu'em­ploient les aéons de la nature avec leurs forces et leurs subordonnés, sont toujours les armes de l'imitation, de la falsification, de la contrefaçon, de la mise en scène.


Ce sont des armes mises en action avec une sagacité géniale, une connaissance scientifique profonde qui sera pratiquée à fond et, en outre, si déconcertante et si efficiente, que lorsque l'humanité se trouvera en face d'elle, elle sera entièrement prise au dépourvu; elle verra se produire un prodige, un prodige si frappant et si absolu qu'elle ne pourra faire autrement que d'y croire, de lui accorder une confiance entière, et de suivre, par conséquent, ce qui aura été mani­festé.


C'est pourquoi nous trouvons dans toutes les écritures saintes des mises en garde contre l'apparition de l'antéchrist; par exemple, dans Matthieu 24:


«Car, il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes, qui feront de grands miracles et des prodiges, au point de séduire, s'il était possible, les élus mêmes,Voici, je vous l'ai prédit.»

De quelle nature seront ces signes et ces miracles, voilà ce que nous avons le devoir d'étudier et de comprendre à fond; car le temps est venu où ils vont se manifester et s'imposer à nous et à nos semblables.





II


Nous avons précédemment attiré votre attention sur le fait que tout ce qui est manifesté dans la nature dialectique, tout ce qui est créé, l'organique comme l'inorganique, procède d'une seule idée, d'un seul plan, d'un seul système de réaction en chaîne et appartient à un seul corps. Il y a donc une cohésion absolue entre les créatures et les créations: tout a sa propre place dans la totalité, tous subissent l'influen­ce d'une puissante liaison.



Vu superficiellement, il semble qu'une telle unité de créatures et de créations dans l'univers dialectique doive être d'une grande beauté: la créature, reliée intimement à sa nature, revêtue d'un vêtement parfaitement adapté à cette nature et pouvant s'expli­quer par elle. En y regardant de plus près, il nous apparaît que cette beauté n'est qu'apparente et que cette liaison est en fait un emprisonnement. Car l'esprit qui anime le champ de la nature et lui est identique, l'esprit qui fait vivre toutes les créations et toutes les créatures dans ce champ de la nature, c'est un esprit de séparativité, appliqué avec la plus grande minutie, dans un monde de contrastes.



Tout, dans l'univers dialectique, pousse à l'indivi­dualisation; et il faut pour atteindre ce but, que tout individu soit soumis aux lois du temps et de l'espace, lois de la solitude, de'la souffrance, de la lutte pour l'existence, et de la mort. Ces lois, expression dé l'esprit de vie de la nature, doivent conduire à une malédiction, à des maux extrêmes qui font que la grande masse se résigne à adopter toutes les théories et pratiques tendant à conserver en état le moi naturel, alors que seul un faible pourcentage d'indi­vidus cherchent désespérément à s'intégrer, à s'iden­tifier à Dieu, à l'ordre, au repos, à l'équilibre, à l'harmonie, dans la grande demeure de la nature: cela, naturellement, sans le moindre succès, parce qu'une telle intégration n'est possible que dans un champ qui lui est approprié. C'est pourquoi, quelques essais qu'on puisse faire, ils seront toujours réduits à néant, parce qu'ils ne sont pas une intégration, mais une coagulation, un résultat retardé des processus de vie naturels.


La vraie intégration suppose une absorption existen­tielle dans un autre esprit de vie, hors de notre champ naturel, dans une existence s'accordant à cet esprit de vie. C'est là le but de la Gnose.

La Gnose recueille tous ceux qui cherchent et qui sont aptes à l'intégration. Elle les pousse au grand processus de renaissance gnostique. Et nous qui sommes décidés à entreprendre cette marche, nous avons, tout d'abord et pour cette raison, dit un adieu de principe immédiat à la grande maison de ce inonde, afin de suivre pratiquement tous les chemins de la transmutation et du renouvellement, les chemins du déclin journalier selon l'ancienne nature et de la croissance journalière selon la nouvelle nature en nous, conformément aux lois johannites et christo­centriques.



Nous avons vu néanmoins que le champ de la nature, dont nous sommes nés, ne permet pas à ce processus de renaissance de s'accomplir. Au contraire, ce champ naturel s'y oppose et s'efforce de nous retenir, dans le but de se maintenir soi-même. C'est pourquoi, lorsque nous voulons l'abandonner, le champ naturel lutte contre nous par l'intermédiaire de ses créatures et de ses créations, dès qu'il lui apparaît impossible de nous retenir par ces forces de rayonnement électro-magnétiques.


Toutefois, il y a des moments et des périodes dans la marche de la nature intercosmique où le grand processus libérateur de renaissance peut s'accomplir très aisément et très rapidement. Ces périodes sont celles qui suivent directement le moment où le champ de la nature est purifié de toute sa malignité, malignité qui, hélas, se développe et s'accumule toujours à nouveau, parce que ce champ abrite une humanité déchue.


Cette purification a lieu afin d'ouvrir une porte vers la libération, pour les microcosmes enfermés dans le champ naturel. En conséquence, tous les aéons de la nature, leurs forces et leurs subordonnés s'opposent comme nous l'avons déjà exposé, à, une telle purification qui rapproche la fin du règne naturel de la chute. Or, cette opposition se fait sous forme de contrefaçon!




On peut voir la contrefaçon comme une intense imposture; au fond ce n'est qu'une réaction logique. Si vous commencez à concevoir théoriquement la nature libératrice et intégrante de la vie christo-centri­que, alors que vous-même n'éprouvez rien d'autre que de la souffrance et êtes accablé de tristesse, il est tout à fait plausible que vous en arriviez à contrefaire la vie christo-centrique à la façon dont on expérimente une recette nouvelle. Un remède est-il inefficace? Eh bien, dira-t-on, essayons-en un autre pour assurer notre sécurité dans ce monde de la mort!





Toute la vie religieuse naturelle de nos jours n'est pas autre chose qu'une telle contrefaçon, très com­préhensible, mais extrêmement naïve, une contre­façon de l'imitation du Christ!


Mais, si compréhensible et pardonnable que ce soit, c'est néanmoins la plus grande trahison que l'on puisse commettre, car contrefaire n'est pas suivre. C'est l'imitation du Christ, en vérité, qui conduit à la vie libératrice.


Ne rencontrons-nous pas, en effet, chaque jour, cette contrefaçon dans sa phase préliminaire? Bien que de bonne intention, elle n'est cependant qu'une apparence, apparence qui ne vise pas à atteindre la réalité mais qui veut imiter la réalité. Et c'est là en quoi elle est funeste puisque c'est vouloir faire passer la contrefaçon pour la réalité.


Pour avoir quelque chance de succès dans cette voie, il faut disposer:

1. de données,

2. de moyens,


3. d'une part suffisante de discernement,


4. d'une part importante de chances de succès, 

5. il faut, de plus, que la situation générale s'y prête.


Essayons maintenant de décrire, sur la base de ces cinq points, la mise en scène d'un scénario, d'un jeu gigantesque pour l'exécution duquel on est en train de prendre les mesures nécessaires et qui débutera bientôt, dans le but préconçu de contrefaire la réalité en se servant de l'apparence. Nous examinerons en premier lieu le cinquième point, pour vous montrer combien la situation générale du monde et de l'humanité se prête à cette grande mascarade.


Nous connaissons tous .par expérience le profond désarroi qui caractérise la situation mondiale actuelle; nous connaissons les recherches faites pour trouver des solutions. Nous connaissons les menaces qui surgissent de partout. Nous savons aussi que la I ension nerveuse de millions d'ëtres va croissant, qu'elle provient de la puissance des rayonnements du signe du Verseau, rayonnements augmentant d'heure en heure, rayonnements de dématérialisation rendant la bile une révolte cosmique.


Aussi peut-on dire avec certitude que les condi­tions n'ont jamais été aussi favorables à fa réussite d'une contrefaçon de l'imitation du Christ. On peut donc estimer que la part de succès attendue ne fera pas défaut, d'autant plus que quelques centaines de millions d'hommes sont préparés à fond par les groupements religieux à la venue d'événements religieux spectaculaires dans le domaine de la sphère matérielle. L'humanité entière à peu près a reçu une éducation religieuse et possède ainsi dans le sang, de par cette éducation, une série complète des images et des idées qui lui ont été inculquées. Donc, en mettant en scène, d'une manière intelligente, un jeu d'enver­gure mondial qui fait appel à cette série d'images et d'idées, on est assuré d'un succès grandiose.


On pourrait se demander: Possède-t-on actuelle­ment les moyens de mettre sur pied et d'entretenir un tel jeu? Oui, la science naturelle moderne les fournit grâce à ses découvertes et leurs applications que l'on peut adapter facilement à certaines pratiques magiques que nous vous décrirons.

Y-a-t-il également des données à l'aide desquelles on pourrait rendre les phases du jeu à tel point acceptables que, ainsi qu'il est dit dans Matthieu, chapitre 24, les élus mêmes pourraient être induits en erreur? En réponse à cette dernière question, disons que toutes les données du plan et de sa réussite, se trouvent littéralement exprimées, dans la langue sacrée de tous les temps. Ce stade de compréhension selon la lettre n'a été dépassé jusqu'à présent que par une poignée d'hommes!




Voici maintenant les traits fondamentaux de la Grande Imitation.


On mettra en scène ni plus ni moins que le Grand Retour du Seigneur, tel qu'il est dépeint dans les diverses prophéties apocalyptiques. Cette représen­tation minutieusement préparée sera accompagnée de phénomènes prodigieux de nature scientifique natu­relle. Elle énglobera le monde entier, troublant jusqu'à la moindre place. Chacun pourra être témoin et pensera: «Le Seigneur vient dans les nuées du ciel, avec tous ses saints anges! »


Ensuite une intervention aura lieu dans le système gouvernemental de tous les pays et un gouvernement mondial sera instauré. Dans le monde entier retentira le cri de joie: «Paix sur la terre.»


A part quelques détails accusateurs, tout cela apparaîtra si parfaitement «vrai», que presque toute l'humanité sera indubitablement touchée par la crédi­bilité de l'apparence et réagira en concordance.


Les détails accusateurs? Par exemple, le loup ne se trouvera pas véritablement sur le pied de paix avec l'agneau; le scorpion et la vipère continueront à piquer et à mordre; le chevreuil ne se blottira pas contre la bête de proie, à moins que tous deux n'y soient forcés par des injections préalables...


Malheureusement toute l'humanité se rassemblera en masse dans les églises pour y implorer et remercier. Il y aura une grande multitude en liesse, agitant des palmes à profusion, bien que vivant comme aupara­vant des pots de viande d'Egypte, se remplissant des produits d'abattoirs; une multitude qui, par l'appli­cation de certaines découvertes, vivra beaucoup plus longtemps qu'on ne peut normalement le penser.


Pendant ce temps, la vraie Ecclésia-sur-terre qui, dés la première heure, aura vu clair dans le jeu et refusé de s'y associer, sera maltraitée et persécutée. Et la masse se réjouira de ce qui apparaîtra comme une déchéance. Parlons maintenant de la manière dont le grand Jeu sera mené: qui seront les meneurs du Jeu, où demeurent-ils,comment vivent-ils, et qui collaborera avec eux?



Et nous, de notre côté, n'oublions pas de suivre, aussi vite que possible, le chemin que nous sommes occupés à parcourir, le chemin lumineux de la Gnose, afin d'être en sécurité dans le Nouveau Règne Gnostique quand la tempête commencera à sévir. Formons ainsi un roc au milieu des brisants, pour les milliers d'hommes qui, dans leur désillusion, auront bientôt besoin de notre aide.




Démasqué par J. VAN RIJCKENBORGH
PREMIERE PARTIE

A suivre...








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